Détermination des facteurs de risque de dyspnée aiguë grave en régulation de médecine d'urgence
Objectif : la dyspnée aiguë est un motif fréquent de recours aux soins, dont la gravité est difficile à objectiver par interrogatoire téléphonique. L'objectif de notre étude est de déterminer les facteurs de risque de dyspnée aiguë grave en régulation de médecine d'urgence. L'objectif...
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Format : | Thèse ou mémoire |
Langue : | français |
Titre complet : | Détermination des facteurs de risque de dyspnée aiguë grave en régulation de médecine d'urgence / Baptiste Desmortreux; sous la direction de Laurianne Billier |
Publié : |
2017 |
Description matérielle : | 1 vol. (48 f.) |
Note de thèse : | Thèse d'exercice : Médecine. Médecine générale : Nantes : 2017 |
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Détermination des facteurs de risque de dyspnée aiguë grave en régulation de médecine d'urgence |
Résumé : | Objectif : la dyspnée aiguë est un motif fréquent de recours aux soins, dont la gravité est difficile à objectiver par interrogatoire téléphonique. L'objectif de notre étude est de déterminer les facteurs de risque de dyspnée aiguë grave en régulation de médecine d'urgence. L'objectif secondaire est l'évaluation des pratiques professionnelles actuelles. Méthodes : après échantillonnage, 326 patients ont été inclus dans cette étude observationnelle, monocentrique et rétrospective, réalisée en Loire-Atlantique chez les patients ayant appelé le 15 pour dyspnée et régulés par les médecins urgentistes pendant l'année 2015.Le critère de jugement principal était la mise en place d'une ventilation mécanique (dyspnée considérée alors grave) dans les trois heures suivant l'appel. Résultats : les facteurs prédictifs de mise en place d'une ventilation mécanique dans les 3 heures suivant l'appel sont les fréquences cardiaque (p< 0.01) et respiratoire (p< 0.01), la saturation pulsée en oxygène (p< 0.01), la parole impossible (p< 0.02), les troubles de la conscience (p< 0.08) et l'absence de douleur thoracique (p< 0.04) en analyse bivariée. L'analyse multivariée ne retrouve que trois facteurs de risque fortement significatifs : fréquence cardiaque > 140 bpm, fréquence respiratoire > 35/min, SpO2 <= 60%. Les données qualitatives à recueillir à l'appel sont trop peu demandées pour permettre une analyse statistique. Conclusion : la dyspnée est un enjeu de santé publique compte tenu de sa fréquence et de sa gravité potentielle. L'amélioration des pratiques passe par un interrogatoire systématisé à l'appel pour recueillir et analyser les facteurs de risque de dyspnée aiguë grave. Cette analyse sera une étape nécessaire pour évaluer la mise en place d'un outil d'aide à l'envoi d'un Smur suite à un appel pour dyspnée aiguë. |
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Bibliographie : | Bibliogr. f. 44-45, 25 réf. |