Épidémiologie des uropathogènes dans les services d'urgences français

Contexte : les infections urinaires représentant un motif récurrent de consultation aux urgences, il est primordial de connaître la prévalence des résistances des uropathogènes avant d'instaurer une antibiothérapie probabiliste. Les résistances hospitalières aux Céphalosporines, aux Fluoroquino...

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Auteurs principaux : Brunard Loïc (Auteur), Batard Éric (Directeur de thèse)
Collectivités auteurs : Université de Nantes 1962-2021 (Organisme de soutenance), Nantes Université Pôle Santé UFR Médecine et Techniques Médicales Nantes (Organisme de soutenance)
Format : Thèse ou mémoire
Langue : français
Titre complet : Épidémiologie des uropathogènes dans les services d'urgences français / Loïc Brunard; sous la direction de Éric Batard
Publié : Nantes : Université de Nantes , 2017
Accès en ligne : Accès Nantes Université
Note de thèse : Reproduction de : Thèse d'exercice : Médecine. Médecine générale : Nantes : 2017
Sujets :
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Description
Résumé : Contexte : les infections urinaires représentant un motif récurrent de consultation aux urgences, il est primordial de connaître la prévalence des résistances des uropathogènes avant d'instaurer une antibiothérapie probabiliste. Les résistances hospitalières aux Céphalosporines, aux Fluoroquinolones et à l'Amoxicilline ont augmenté ces dernières années. Or l'épidémiologie de ces résistances dans les services d'urgence reste mal connue. Objectif: mesurer les taux de résistance aux antibiotiques usuellement prescrits, des bactéries urinaires isolées dans les services d'Urgences des CHU Français, entre 2010-2016 et rechercher des variations intersites/temporelles. Méthodes : recueil rétrospectif des isolats urinaires prélevés dans les services d'urgences de 6 CHU Français, chez les patients de 18 ans ou plus, entre 2010 et 2016. Résultats : ont été inclus 33264 isolats. Entre 2010 et 2016, les taux de sensibilité d'E Coli à la Ceftriaxone variaient de 95.9% [95.0%-96.7%] à 93.7% [92.9%-94.5%], p<0.0001 ; à la Ciprofloxacine de 88.8% [87.4%-90.0%] à 88.9% [87.7%-90.0%], p=0.77 ; à l'Amoxicilline de 49.9% [48.1%-51.7%] à 43.5% [42.0%-45%], p<0.0001. Les sensibilités variaient également selon l'âge avec un taux de souches sensibles pour la Ceftriaxone, pour les 20-30 ans, à 97.4% [96.8%-97.9%], 94.4% [93.5%-95.1%] pour la Ciprofloxacine et 54.3% [52.6%-56.0%] pour l'amoxicilline. Ces taux étaient de 93.3% [92.6%-94.0%], 86.3% [85.3%-87.2] et 49.2% [47.7%-50.6%], pour les 80-90 ans (p<0.0001). Une différence significative entre les centres a été retrouvée, avec 96.5% [95.7%-97.1%] de sensibilité à la Ceftriaxone à Nîmes, contre 92.5% [91.5%-93.4%] à Clermont-Ferrand (p<0.0001). Pour la Ciprofloxacine et l'amoxicilline, variation de 86.0% [85.0%-87.0%] et 41.6% [40.2%-43.0%], à Créteil, contre 91.7% [90.7%-92.6%] et 51.9% [50.2%-53.6%] à Nantes (p<0.0001). Conclusion : l'épidémiologie des uropathogènes évoluant dans le temps et l'espace, le suivi des résistances dans les services d'urgences est primordial, afin d'adapter au mieux l'antibiothérapie.
Notes : Description d'après la consultation, 2017-01-20
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Bibliographie : Bibliogr. 19 réf.