Le Plaisir au temps de la Renaissance

Le Plaisir est-il le Bien ? La Renaissance reprend à son compte cette question débattue depuis le Philèbe et le livre X de l Éthique à Nicomaque. Au XV e siècle, Lorenzo Valla, dans son dialogue Sur le Plaisir (1430), tranche dans le sens d une identification entre le plaisir et le Bien. Il est suiv...

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Détails bibliographiques
Autres auteurs : Malhomme Florence (Éditeur scientifique), Martinet Marie-Madeleine (Éditeur scientifique), Jones-Davies Margaret (Éditeur scientifique)
Format : Livre
Langue : anglais
français
Titre complet : Le Plaisir au temps de la Renaissance / Margaret Jones-Davies, Florence Malhomme, Marie-Madeleine Martinet
Publié : Turnhout : Brepols (éditions) , 2010
Collection : Publications de la Société Internationale de Recherches Interdisciplinaires sur la Renaissance ; 1
Accès en ligne : Accès Nantes Université
Sujets :
Description
Résumé : Le Plaisir est-il le Bien ? La Renaissance reprend à son compte cette question débattue depuis le Philèbe et le livre X de l Éthique à Nicomaque. Au XV e siècle, Lorenzo Valla, dans son dialogue Sur le Plaisir (1430), tranche dans le sens d une identification entre le plaisir et le Bien. Il est suivi un siècle plus tard par Érasme qui n hésite pas dans l Épicurien (1533), à assimiler le Christ à Épicure. Et Montaigne, dans sa critique du stoïcisme, stigmatise le danger des vertus immodérées qui excluent le plaisir. Le problème que posait Platon de la possibilité d un faux plaisir à nouveau les esprits. Et si le plaisir pensé, imaginé, rêvé, pouvait réveiller les sens, toucher le corps ? Et si les barrières s effaçaient entre le corps et l âme ? Réhabiliter le plaisir, c est pouvoir assumer sa part d ombre, le déplaisir, refuser l abstraction de leur dissociation. Accepter le plaisir, c est accepter la mort. C est l une des leçons paradoxales de Peines d amour Perdues de Shakespeare, que la pensée baroque ne cessera d illustrer. La Renaissance reste vigilante, comme l avaient été les périodes précédentes, car il est un plaisir auquel il ne convient pas de laisser libre cours : le bon plaisir du absolutiste.
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ISBN : 978-2-503-56345-9