Les créances de la terre
En Afrique, la confrontation, souvent fort ancienne, entre religions locales et religions du Livre a engendré des situations extrêmement diverses selon les régions et les époques. Au sein des populations jóola du Sénégal et de la Guinée-Bissau, entre forêts et mangroves, le pays jamaat dont il est i...
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Auteur principal : | |
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Format : | Livre |
Langue : | français anglais |
Titre complet : | Les créances de la terre / Odile Journet-Diallo |
Publié : |
Turnhout :
Brepols (éditions)
, 2007 |
Collection : | Bibliothèque de l'Ecole des Hautes Etudes, Sciences Religieuses ; 134 |
Accès en ligne : |
Accès Nantes Université
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Sujets : |
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330 | |a En Afrique, la confrontation, souvent fort ancienne, entre religions locales et religions du Livre a engendré des situations extrêmement diverses selon les régions et les époques. Au sein des populations jóola du Sénégal et de la Guinée-Bissau, entre forêts et mangroves, le pays jamaat dont il est ici question passe pour un véritable conservatoire des institutions villageoises et des cultes voués à des puissances dont les autels quadrillent le territoire. Jetées sur la terre par le Créateur, maître du ciel et de la pluie, ces instances circonscrivent si finement l espace social et symbolique que, même si les villageois convertis s abstiennent d y sacrifier, ils ne peuvent guère se soustraire à leur juridiction.. Pourtant, pas plus que ses voisines, cette région n'a échappé aux tribulations de l'histoire moderne et à l entreprise missionnaire. Comment comprendre la pérennité et la vitalité de l activité rituelle liée à ces cultes anciens ? Dans une telle société échappant largement à l emprise de l administration étatique, répondre à cette question suppose d examiner de près la manière dont, à chaque occasion, se tissent et se retissent les liens qui attachent les habitants à leur terre et à ses vicissitudes. Pour en suivre les méandres, le lecteur est invité à entrer dans le vif des chroniques villageoises et des observations recueillies par l auteur lors de ses séjours répétés sur le terrain. Par terre , les Kujamaat n entendent pas seulement le sol, le territoire et les habitants qui le peuplent, mais aussi l espace invisible où transitent les âmes du riz et des défunts à renaître et, par synecdoque, l ensemble des puissances censées résider en ses profondeurs. Or, vis-à-vis de celles-ci, il semble que nul ne soit jamais quitte : dettes sacrificielles contractées volontairement ou à son insu, dettes héritées de parents défunts, il n est guère de villageois, homme ou femme, qui ne vive sans une corde attachée . Qu il s agisse de pratiques cultuelles, de travail, de rites de procréation, d homicide, de règles d évitement ou de représentations eschatologiques, l expression récurrente payer la terre subsume l ensemble des obligations sociales et rituelles qui tout à la fois brident et instituent comme sujet chacun de ses habitants. Cet ouvrage, nourri d une ethnographie sur le long terme, convie à l exploration des différentes figures de cette dette. Il fait une large place à la relation de moments forts ou ténus, heureux ou dramatiques, qui donnent à la vie jamaat une tonalité tout à la fois si singulière et si proche. Directrice d études à l EPHE (ethnologie des religions de l Afrique Noire), et directrice adjointe du CEMAf (Centre d Études des Mondes Africains, UMR 8171), Odile Journet-Diallo fréquente depuis de longues années les sociétés jóola du Sénégal et de la Guinée-Bissau sur lesquelles elle a publié de nombreux articles. Elle a notamment contribué aux recherc | ||
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