Identification des attentes des patients en deuil envers leur médecin généraliste
Introduction : les médecins généralistes sont souvent les premiers interlocuteurs des victimes de violences conjugales. Le certificat médical de coups et blessures est fondamental pour les défendre. La qualité de sa rédaction est donc essentielle. Néanmoins, les certificats des médecins sont souvent...
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Collectivités auteurs : | , |
Format : | Thèse ou mémoire |
Langue : | français |
Titre complet : | Identification des attentes des patients en deuil envers leur médecin généraliste / Elise Perrin; sous la direction de Yannick Dano, Charlotte Grimault |
Publié : |
Nantes :
Université de Nantes
, 2017 |
Accès en ligne : |
Accès Nantes Université
|
Note de thèse : | Reproduction de : Thèse d'exercice : Médecine. Médecine générale : Nantes : 2017 |
Sujets : | |
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Identification des attentes des patients en deuil envers leur médecin généraliste |
Résumé : | Introduction : les médecins généralistes sont souvent les premiers interlocuteurs des victimes de violences conjugales. Le certificat médical de coups et blessures est fondamental pour les défendre. La qualité de sa rédaction est donc essentielle. Néanmoins, les certificats des médecins sont souvent peu et/ou mal rédigés. L'objectif de notre étude était de comprendre les réticences des médecins généralistes à la rédaction d'un certificat de coups et blessures de bonne qualité dans ces situations. Matériel et Méthode : nous avons réalisé une étude qualitative, par entretiens semi directifs, auprès de 12 médecins généralistes exerçant en ambulatoire en Loire-Atlantique ou en Vendée. Résultats : les médecins confrontés à la rédaction de ces certificats éprouvent un inconfort psychique. Ils sont en difficulté pour rapporter les commémoratifs (les dires de la patiente sur les circonstances de l'agression et le lien qui la lie à son agresseur), la description des lésions psychologiques, et l'ITT. La peur des répercussions judiciaires du certificat est le principal frein à la rédaction. La non assistance à personne en danger est moins redoutée. L'inconfort des médecins s'explique par la discordance entre les attentes de la justice pénale qui souhaite un certificat détaillé, et les recommandations des instances ordinales qui suggèrent la prudence pour éviter les sanctions disciplinaires. Conclusion : la politique de santé publique actuelle travaille à la facilitation du signalement des violences. Dans ce cadre, une réflexion globale semble nécessaire pour harmoniser les attentes de la justice et les recommandations des Conseils Ordinaux. La clarification de la responsabilité des médecins permettrait de réduire leur inconfort et donc d'améliorer la qualité de leurs certificats. |
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Notes : | Description d'après la consultation, 2018-01-31 Titre provenant de l'écran-titre L'impression du document génère 148 p. |
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Bibliographie : | Bibliogr. 95 réf. |