Parcours de soins et métrorragies au premier trimestre de la grossesse : évaluation par les médecins généralistes de Vendée

Objectif : Les métrorragies au premier trimestre de la grossesse sont fréquentes (1 femme sur 5 avant 20 SA) et représentent le principal motif de consultation aux urgences gynécologiques. L'objectif de l'étude était d'observer le parcours de soins des patientes présentant des métrorr...

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Auteur principal : Ricordeau Axelle (Auteur)
Collectivités auteurs : Université de Nantes 1962-2021 (Organisme de soutenance), Nantes Université Pôle Santé UFR Médecine et Techniques Médicales Nantes (Organisme de soutenance)
Autres auteurs : Ducarme Guillaume (Directeur de thèse)
Format : Thèse ou mémoire
Langue : français
Titre complet : Parcours de soins et métrorragies au premier trimestre de la grossesse : évaluation par les médecins généralistes de Vendée / Axelle Ricordeau; sous la direction de Guillaume Ducarme
Publié : 2018
Description matérielle : 1 vol. (82 f.)
Note de thèse : Thèse d'exercice : Médecine. Médecine générale : Nantes : 2018
Sujets :
Documents associés : Reproduit comme: Parcours de soins et métrorragies au premier trimestre de la grossesse
Description
Résumé : Objectif : Les métrorragies au premier trimestre de la grossesse sont fréquentes (1 femme sur 5 avant 20 SA) et représentent le principal motif de consultation aux urgences gynécologiques. L'objectif de l'étude était d'observer le parcours de soins des patientes présentant des métrorragies au premier trimestre de la grossesse et évaluer la perception des médecins généralistes dans cette prise en charge. Matériels et méthodes : Une étude descriptive observationnelle réalisée par auto-questionnaires a été menée auprès des médecins généralistes libéraux de Vendée de juin à décembre 2017. Le questionnaire était anonyme et se divisait en 3 parties, sous forme de QCM et de questions libres dont 4 questions sous forme de cas cliniques. Le critère de jugement principal était le recours ou non aux urgences gynécologiques. Le travail statistiques comprenait la description des variables et les tests statistiques comprenaient entre autre le test du Khi2. Le seuil de significativité était fixé à 5%. Les réponses libres ont été intégrées dans un second temps. Résultats : Ainsi, 99 médecins ont répondu au questionnaire. Les médecins de l'échantillon avaient une activité relativement importante en gynécologie-obstétrique. Le recours aux urgences augmentait avec la complexité des cas cliniques : 23,2% des médecins à la question 13, 38,4% à la question 14, 45,5% à la question 15 et 68,7% à la question 16. La formation (DU et/ou semestre d'interne) avait un impact sur le recours aux urgences (p=0,006 à la question 13, p=0,005 à la question 14). Dans notre étude, 60,6% des médecins interrogés déclaraient se sentir à l'aise dans cette prise en charge. Le frein dans la prise en charge ambulatoire des métrorragies était principalement le délai trop important d'obtention des examens complémentaires (73,7%). La principale proposition d'amélioration était l'accès plus facile à l'échographie ainsi que la formation des médecins généralistes à l'échographie (71,7%). Le taux de prescription médicamenteuse était faible et la prévention de l'allo-immunisation n'était pas suffisamment mentionnée. Conclusion : Les résultats suggéraient que le recours aux urgences était parfois la seule alternative dans la prise en charge des métrorragies au premier trimestre de la grossesse. Une meilleure formation des médecins généralistes à travers un réseau de soins plus développé ainsi qu'une bonne information des patientes permettraient d'améliorer la prise en charge en ambulatoire.
Bibliographie : Bibliogr. f. 70-75, 64 réf.