Impact pronostique des paramètres vitaux lors de la prise en charge pré-hospitalière d'un arrêt cardiaque récupéré : analyse rétrospective du registre RéAC

Les objectifs des paramètres vitaux post-RACS dans les suites d'un ACR, définis par l'ERC et l'ESICM en 2015, se basent essentiellement sur des études réalisées en soins intensifs. Notre étude s'intéresse spécifiquement à la phase pré-hospitalière. Nous avons analysé rétrospectiv...

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Auteurs principaux : Desce Natacha (Auteur), Javaudin François (Directeur de thèse)
Collectivités auteurs : Université de Nantes 1962-2021 (Organisme de soutenance), Nantes Université Pôle Santé UFR Médecine et Techniques Médicales Nantes (Organisme de soutenance)
Format : Thèse ou mémoire
Langue : français
Titre complet : Impact pronostique des paramètres vitaux lors de la prise en charge pré-hospitalière d'un arrêt cardiaque récupéré : analyse rétrospective du registre RéAC / Natacha Desce; sous la direction de François Javaudin
Publié : Nantes : Université de Nantes , 2018
Accès en ligne : Accès Nantes Université
Note de thèse : Reproduction de : Thèse d'exercice : Médecine. Médecine interne : Nantes : 2018
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Documents associés : Reproduction de: Impact pronostique des paramètres vitaux lors de la prise en charge pré-hospitalière d'un arrêt cardiaque récupéré
Description
Résumé : Les objectifs des paramètres vitaux post-RACS dans les suites d'un ACR, définis par l'ERC et l'ESICM en 2015, se basent essentiellement sur des études réalisées en soins intensifs. Notre étude s'intéresse spécifiquement à la phase pré-hospitalière. Nous avons analysé rétrospectivement la base de données nationale du RéAC et inclus tous les ACR extrahospitaliers de l'adulte d'origine non traumatique ayant récupéré une activité cardiaque, admis vivants à l'hôpital, dans le coma (GCS < 8) et dont le pronostic était connu à J30, défini selon le score CPC. Entre juillet 2011 et juillet 2017, 9405 sujets ont été inclus. La SpO2 a été mesurée chez 6140 sujets. Une valeur inférieure à 94% était un facteur de risque de mauvais pronostic par rapport à un objectif entre 94 et 98% (SpO2 entre 90 et 93% : RR=1,077 (1,025-1,124); SpO2 < 90% : RR=1,144 (1,095-1,189)). Par contre une SpO2 entre 99% et 100% n'était pas délétère (RR=0,9851 (0,9563-1,015)). L'EtCO2 a été évaluée chez 6016 sujets et par rapport à une référence de 30 à 40 mmHg toutes valeurs supérieures ou inférieures étaient responsable d'un moins bon pronostic (<20 : 1,191 (1,143-1,229); 20-29 : RR=1,092 (1,061-1,123); 41-50 : RR=1,075 (1,039-1,110); >50 : RR=1,136 (1,085-1,179)). La PAS a été renseignée pour 7706 sujets. En prenant comme référence une PAS entre 100 et 130 mmHg les valeurs inférieures et supérieures étaient associées à un mauvais pronostic (<80 : RR=1,203 (1,158-1,243); 80-99 : RR=1,069 (1,033-1,105); 131-160 : RR=1,076 (1,043-1,110) ; >160 : RR=1,168 (1,126-1,208)). La température a été quantifiée chez 2212 sujets. Une valeur <= 34°C était un facteur de risque de mauvais pronostic (<32 : RR=1,15 (1,034-1,226); 32-33,9 : RR=1,099 (1,048-1,149)) par rapport à une température entre 34 et 36°C. On ne retrouvait d'effet délétère pour des valeurs supérieures à 36°C (RR=1,088 (0,9192-1,194)). En préhospitalier, les objectifs post-RACS définis par les recommandations de l'ERC en 2015 nous paraissent adaptées sauf pour la température corporelle qui semble nuisible en dessous de 34°C, tout comme l'hypertension artérielle. Nous avons également retrouvé l'absence de nocivité d'une Sp02 entre 99 et 100% et précisé le seuil optimal d'EtCO2, alors que les études publiées n'évaluaient que la PaO2.
Notes : Description d'après la consultation, 2018-07-04
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Bibliographie : Bibliogr. 91 réf.