Résumé : |
La 4ème de couv. indique : "Le traumatisme culturel de l'esclavage comme structurant, voire comme fondateur d'identités individuelles ou collectives, a récemment fait l'objet d'un intérêt croissant. Le présent ouvrage apporte une contribution significative à la recherche en ce qu'il interroge plus particulièrement la façon dont les descendants de populations asservies reconstruisent l'histoire de leurs ancêtres dès lors que l'esclavage pratiqué dans le cadre de la traite transatlantique figure parmi les paramètres des processus mémoriels. Il examine les fondements, les mécanismes et l'étendue de ces processus, explore une réalité de l'esclavage adossée à la mémoire humaine, à la (re)construction de mémoires individuelles, collectives ou familiales transmises de génération en génération. Les chapitres successifs évaluent les effets de redistribution culturelle, politique et symbolique que produisent les phénomènes de commémoration, de muséification et de patrimonialisation de la mémoire de l'esclavage. Ce faisant, ils analysent les contraintes que suppose l'insertion de cette histoire sensible dans l'espace public et montrent à quel point la demande sociale, notamment dans le cadre de revendications de devoirs de mémoire, peut influencer la production de la connaissance historique et donner lieu à des conflits de mémoires. Le prisme est celui d'une réflexion sur les multiples modalités de mise(s) en récit(s) personnelle(s) ou publique(s) de la mémoire de l'esclavage et de la traite atlantique."
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