Prévalence des facteurs de risque d'antibiorésistance des uropathogènes chez les patientes ayant une pyélonéphrite aiguë communautaire

Contexte : Les résistances antibiotiques des uropathogènes connaissent un accroissement constant. D'après les recommandations d'expert, le traitement probabiliste des pyélonéphrites doit comprendre des antibiotiques dont le taux de résistance ne dépasse pas 10%. Des facteurs de risque de r...

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Auteur principal : Gentet Nicolas (Auteur)
Collectivités auteurs : Université de Nantes 1962-2021 (Organisme de soutenance), Nantes Université Pôle Santé UFR Médecine et Techniques Médicales Nantes (Organisme de soutenance)
Autres auteurs : Batard Éric (Directeur de thèse)
Format : Thèse ou mémoire
Langue : français
Titre complet : Prévalence des facteurs de risque d'antibiorésistance des uropathogènes chez les patientes ayant une pyélonéphrite aiguë communautaire / Nicolas Gentet; sous la direction de Éric Batard
Publié : 2018
Description matérielle : 1 vol. [70] f.
Note de thèse : Thèse d'exercice : Médecine. Médecine générale : Nantes : 2018
Sujets :
Documents associés : Reproduit comme: Prévalence des facteurs de risque d'antibiorésistance des uropathogènes chez les patientes ayant une pyélonéphrite aiguë communautaire
Description
Résumé : Contexte : Les résistances antibiotiques des uropathogènes connaissent un accroissement constant. D'après les recommandations d'expert, le traitement probabiliste des pyélonéphrites doit comprendre des antibiotiques dont le taux de résistance ne dépasse pas 10%. Des facteurs de risque de résistance aux antibiotiques ont été mis en évidence. Cependant, leur prévalence au sein de la population concernée est mal connue. Objectif : Mesurer la prévalence des facteurs de risque de résistance des uropathogènes chez les patientes présentant une pyélonéphrite communautaire. Méthodes : Etude observationnelle épidémiologique prospective, monocentrique, réalisée sur 6 mois (du 14 mars au 31 août 2018) et faite aux Urgences du CHU de Nantes. Résultats : Ont été inclus 106 patientes. Nous avons pu étudier la prévalence de l'exposition aux antibiotiques < 6 mois (42%), de l'âge élevé (24%), de la vie en EHPAD ou en SLD (respectivement 9 et 2%), de l'insuffisance rénale chronique (n=2), de l'antécédent de dialyse (n=1), de l'antécédent d'autres anomalies urologiques (n=10), ainsi que la prévalence de l'exposition dans les 6 derniers mois à l'antécédent d'hospitalisation (23%), d'infection urinaire (25%), aux soins infirmiers à domicile (12%), au voyage à l'étranger (5%), à une sonde urinaire (3%), à un ECBU positif à une bactérie résistance aux fluoroquinolone (n=1) et à l'amoxicilline (n=4). Conclusion : Après avoir mesuré la prévalence des différents facteurs de risque d'antibiorésistance, il paraît envisageable de réaliser une étude multicentrique dont l'objectif serait de construire un modèle de prédiction du risque d'antibiorésistance chez les femmes consultant dans un service d'urgence pour une pyélonéphrite.
Bibliographie : Bibliogr. 124 réf.