La pertinence des hémocultures réalisées aux urgences

Introduction : les bactériémies sont associées à une mortalité de 13 à 20%, d'où l'importance de les détecter efficacement et précocement par les hémocultures, dès la prise en charge du patient aux urgences. Ces dernières années, les prélèvements d'hémocultures ont augmenté sans fonde...

Description complète

Enregistré dans:
Détails bibliographiques
Auteurs principaux : Migliorini Tiphaine (Auteur), Batard Éric (Directeur de thèse), Potel Gilles (Président du jury de soutenance), Caillon Jocelyne (Membre du jury), Boutoille David (Membre du jury)
Collectivités auteurs : Université de Nantes 1962-2021 (Organisme de soutenance), Nantes Université Pôle Santé UFR Médecine et Techniques Médicales Nantes (Organisme de soutenance)
Format : Thèse ou mémoire
Langue : français
Titre complet : La pertinence des hémocultures réalisées aux urgences / Tiphaine Migliorini; sous la direction de Éric Batard
Publié : Nantes : Université de Nantes , 2019
Accès en ligne : Accès Nantes Université
Note de thèse : Reproduction de : Thèse d'exercice : Médecine. Médecine générale : Nantes : 2019
Sujets :
Documents associés : Reproduction de: La pertinence des hémocultures réalisées aux urgences
Description
Résumé : Introduction : les bactériémies sont associées à une mortalité de 13 à 20%, d'où l'importance de les détecter efficacement et précocement par les hémocultures, dès la prise en charge du patient aux urgences. Ces dernières années, les prélèvements d'hémocultures ont augmenté sans fondement scientifique et sans preuve de pertinence. Cette proportion d'hémocultures évitables n'est pas connue, ce qui a conduit à la réalisation de l'étude. Matériel et méthodes : étude rétrospective monocentrique sur l'année 2016 ayant permis une évaluation des pratiques professionnelles. Le critère d'inclusion était l'ensemble des patients admis aux urgences du CHU de Nantes au cours de cette période et ayant eu au moins une hémoculture (hors UHCD). Résultats : 200 patients ont été inclus après randomisation, 39% des hémocultures réalisées étaient évitables avec pour pathologies en cause les infections urinaires, digestives (hors cholécystite et angiocholite) et les pneumopathies non graves. Le ratio flacons/patient était de 1,5 avec 10% d'hémocultures positives, un taux de contamination de 2%, concordant avec les données de la littérature. L'impact des hémocultures est faible, leurs résultats ont modifié le diagnostic ou le traitement pour 1% des patients. Conclusion : diminuer les hémocultures évitables est un enjeu de santé publique pour éviter des frais hospitaliers inutiles, un usage inapproprié d'antibiotiques et améliorer le confort du patient et le temps soignant, primordial aux urgences. Une formation médicale devrait être réalisée sur la pertinence de ces prélèvements selon les recommandations, notamment sur les pathologies décrites. Le rendement des hémocultures pourrait être amélioré avec une meilleure asepsie, en optant pour la stratégie de prélèvement unique en vue de tendre au nombre optimal de 4 à 6 flacons prélevés selon les données actuelles. Une nouvelle étude prospective avec un effectif plus important serait intéressante pour évaluer ces axes d'amélioration.
Notes : Description d'après la consultation, 2019-04-24
Titre provenant de l'écran-titre
L'impression du document génère 77 p.
Autre(s) contribution(s) : Gilles Potel (Président du jury) ; Jocelyne Caillon, David Boutoille (Membre(s) du jury)
Configuration requise : Un logiciel capable de lire un fichier au format PDF
Bibliographie : Bibliogr. 91 réf.