Interactions médicamenteuses de l'allopurinol et du febuxostat : étude descriptive dans la base nationale de pharmacovigilance française de 1984 à 2016

Objectif : décrire les effets indésirables (EI) imputables à une interaction médicamenteuse (IM) incluant un traitement hypouricémiant (THU) au sein de la banque nationale de pharmacovigilance Française (BNPV). Méthode : étude des déclarations contenant une interaction médicamenteuse potentielle (IM...

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Détails bibliographiques
Auteurs principaux : Champroy Asaël (Auteur), Zarrini Thomas (Auteur)
Collectivités auteurs : Université de Nantes 1962-2021 (Organisme de soutenance), Nantes Université Pôle Santé UFR Médecine et Techniques Médicales Nantes (Organisme de soutenance)
Autres auteurs : Fournier Jean-Pascal (Directeur de thèse)
Format : Thèse ou mémoire
Langue : français
Titre complet : Interactions médicamenteuses de l'allopurinol et du febuxostat : étude descriptive dans la base nationale de pharmacovigilance française de 1984 à 2016 / Asaël Champroy, Thomas Zarrini; sous la direction de Jean-Pascal Fournier
Publié : 2019
Description matérielle : 1 vol. (58 f.)
Note de thèse : Thèse d'exercice : Médecine. Médecine générale : Nantes : 2019
Sujets :
Documents associés : Reproduit comme: Interactions médicamenteuses de l'allopurinol et du febuxostat
Description
Résumé : Objectif : décrire les effets indésirables (EI) imputables à une interaction médicamenteuse (IM) incluant un traitement hypouricémiant (THU) au sein de la banque nationale de pharmacovigilance Française (BNPV). Méthode : étude des déclarations contenant une interaction médicamenteuse potentielle (IMP) impliquant un THU enregistrées dans la BNPV de 1984 à 2016. Les critères d'exclusions étaient : EI non attendu, chronologie incompatible ou EI secondaire à une autre cause. Résultats : parmi les 4436 déclarations de la BNPV, 733 IMP ont été étudiées. Trois cent IMP concernaient les IEC, 140 les AVK, 124 les aminopénicillines, 62 les thiopurines, 57 les thiazidiques et 50 autres. Les délais d'apparition après introduction des médicaments étaient rarement présents pour les IEC, les AVK et les thiazidiques : respectivement 14%, 11% et 19%. Concernant les aminopénicillines et les thiopurines les délais étaient de 58% et 44% respectivement. L'évolution de l'EI à l'arrêt des médicaments était retrouvée dans moins de 10% des déclarations. Pour les cinq IM principales, une autre cause potentiellement responsable de l'EI était retrouvée dans 42% des déclarations. Discussion : cette étude n'est pas en faveur d'une IM responsable de conséquences cliniques pour les AVK, les IEC et les thiazidiques associés aux THU. Par contre elle est compatible avec une IM THU-aminopénicillines et THU-thiopurines. Cependant l'étude des IM est limitée par le manque de précision des guides d'aide à la prescription, la sous déclaration des EI et la qualité des données de pharmacovigilance.
Notes : Autre(s) contribution(s) : Pascale Jolliet (Président du jury) ; Benoît Le Goff, Julien Mahé (Membre(s) du jury)
Bibliographie : Bibliogr. f. 50-55, 75 réf.