Infection du site opératoire après chirurgie rachidienne instrumentée : prise en charge, devenir et facteurs de risque d'échec

L'ISOCRI est une pathologie grave mais rare avec 3% d'incidence estimée. Cette étude rétrospective réalisée dans deux centres Nantais incluait 136 patients. L'objectif principal était d'identifier les facteurs de risque d'évolution défavorable. Une CRP élevée (p=0.008), la p...

Description complète

Détails bibliographiques
Auteurs principaux : Lamberet Romain (Auteur), Grossi Olivier (Directeur de thèse), Boutoille David (Président du jury de soutenance), Melchior-Bemer Pascale (Membre du jury), Corvec Stéphane (Membre du jury), Revest Matthieu (Membre du jury)
Collectivités auteurs : Université de Nantes 1962-2021 (Organisme de soutenance), Nantes Université Pôle Santé UFR Médecine et Techniques Médicales Nantes (Organisme de soutenance)
Format : Thèse ou mémoire
Langue : français
Titre complet : Infection du site opératoire après chirurgie rachidienne instrumentée : prise en charge, devenir et facteurs de risque d'échec / Romain Lamberet; sous la direction de Olivier Grossi
Publié : 2019
Description matérielle : 1 vol. (66 p.)
Note de thèse : Thèse d'exercice : Médecine. Médecine interne : Nantes : 2019
Sujets :
Documents associés : Reproduit comme: Infection du site opératoire après chirurgie rachidienne instrumentée
Description
Résumé : L'ISOCRI est une pathologie grave mais rare avec 3% d'incidence estimée. Cette étude rétrospective réalisée dans deux centres Nantais incluait 136 patients. L'objectif principal était d'identifier les facteurs de risque d'évolution défavorable. Une CRP élevée (p=0.008), la présence de BGN (p=0.001), l'immunodépression (p=0.02) et une longue instrumentation (p=0.008) étaient associées à l'échec. Leur présence peut faire discuter, en l'absence d'amélioration clinique rapide, une reprise précoce. Parmi les facteurs de risque modifiables, la réduction de la durée opératoire (p=0.049) et de la fréquence des saignement opératoires (p=0.003) sont des pistes pour optimiser le taux de succès. Avec 78% de probabilité de succès en cas de lavage d'une infection retardée ou tardive, notre étude confirme que l'ablation du matériel n'est pas la seule option et doit être mise en balance avec la qualité de vie du patient.
Notes : Autre(s) contribution(s) : David Boutoille (Président du jury) ; Pascale Bemer, Stéphane Corvec, Matthieu Revest (Membre(s) du jury)
Bibliographie : Bibliogr. p. 61-66, 84 réf.