Caractéristiques des diabètes sous Nivolumab : résultats d'une étude observationnelle monocentrique

Les anti-PD1 sont des immunothérapies innovantes utilisées dans le traitement des cancers à partir de 2014. Leurs bénéfices dans le contrôle tumoral sont impressionnants mais nous observons des effets secondaires inhabituels, notamment en endocrinologie. Nous nous sommes intéressés aux cas de diabèt...

Description complète

Détails bibliographiques
Auteur principal : Leclerc Hélène (Auteur)
Collectivités auteurs : Université de Nantes 1962-2021 (Organisme de soutenance), Nantes Université Pôle Santé UFR Médecine et Techniques Médicales Nantes (Organisme de soutenance)
Autres auteurs : Cariou Bertrand (Directeur de thèse)
Format : Thèse ou mémoire
Langue : français
Titre complet : Caractéristiques des diabètes sous Nivolumab : résultats d'une étude observationnelle monocentrique / Hélène Leclerc; sous la direction de Bertrand Cariou
Publié : 2019
Description matérielle : 1 vol. (65 f.)
Note de thèse : Thèse d'exercice : Médecine. Endocrinologie, diabétologie et maladies métaboliques : Nantes : 2019
Sujets :
Documents associés : Reproduit comme: Caractéristiques des diabètes sous Nivolumab
Description
Résumé : Les anti-PD1 sont des immunothérapies innovantes utilisées dans le traitement des cancers à partir de 2014. Leurs bénéfices dans le contrôle tumoral sont impressionnants mais nous observons des effets secondaires inhabituels, notamment en endocrinologie. Nous nous sommes intéressés aux cas de diabètes sous Nivolumab dans la région du CHU de Nantes. Nous avons réalisé que sur la période de 2014 à 2017 la majorité des patients diabétiques connus n'avait pas présenté de déséquilibre hyperglycémique majeur de leur diabète suite à l'introduction de Nivolumab, sauf lorsqu'une corticothérapie était associée. Nous avons pu souligner par contre une prévalence importante du déséquilibre sur le mode hypoglycémique mais pour la plupart en lien avec une hypoalbuminémie associée. L'apparition d'un diabète (ou l'aggravation d'un diabète préexistant) touche donc une petite partie des patients traités par Nivolumab : prévalence de 0.5%. Nos cas décrits ici se caractérisent fréquemment par une insulinodépendance qui survient de manière brutale qui rappelle le diabète fulminant, avec une médiane d'apparition à partir de la 5ème cure. L'association avec une autre pathologie auto-immune était fréquente. Ces données étaient concordantes avec celles de la littérature. Le suivi de ces patients a permis de mettre en évidence une tendance à la variabilité glycémique qui reste néanmoins difficile à associer de manière certaine à l'immunothérapie en raison de facteurs confondants.
Bibliographie : Bibliogr. f. 60-64, 57réf.