Description des toxicités cutanées grades 2 à 4 chez des patients atteints de mélanome de stade III non résécable et IV traités par nivolumab

Le nivolumab a révolutionné le traitement de nombreux cancers et en particulier du mélanome au stade avancé grâce à son mécanisme d action sur les lymphocytes T. Nous avons mené une étude rétrospective monocentrique dans le service d'onco-dermatologie du CHU de Nantes. L'objectif principal...

Description complète

Détails bibliographiques
Auteur principal : Sellah Diane (Auteur)
Collectivités auteurs : Université de Nantes 1962-2021 (Organisme de soutenance), Nantes Université Pôle Santé UFR Médecine et Techniques Médicales Nantes (Organisme de soutenance)
Autres auteurs : Dréno Brigitte (Directeur de thèse)
Format : Thèse ou mémoire
Langue : français
Titre complet : Description des toxicités cutanées grades 2 à 4 chez des patients atteints de mélanome de stade III non résécable et IV traités par nivolumab / Diane Sellah; sous la direction de Brigitte Dréno
Publié : 2019
Description matérielle : 1 vol. (45 f.)
Note de thèse : Thèse d'exercice : Médecine. Dermatologie-Vénérologie : Nantes : 2019
Sujets :
Documents associés : Reproduit comme: Description des toxicités cutanées grades 2 à 4 chez des patients atteints de mélanome de stade III non résécable et IV traités par nivolumab
Description
Résumé : Le nivolumab a révolutionné le traitement de nombreux cancers et en particulier du mélanome au stade avancé grâce à son mécanisme d action sur les lymphocytes T. Nous avons mené une étude rétrospective monocentrique dans le service d'onco-dermatologie du CHU de Nantes. L'objectif principal était de décrire l'incidence des EI cutanés (gr. 2-3-4) sous nivolumab. Tous les patients traités par nivolumab (3 mg/kg/2 semaines) pour des mélanomes au stade avancé entre le 31 août 2015 et le 31 août 2017 ont été inclus d après les bases de données de l'UPCO (Unité de Pharmacie Clinique Oncologique). Sur les 236 patients traités, 25 (10,6 %) ont présenté des EI cutanées de grade 2 à 4 avec une prédominance masculine (15M/10F). La réaction la plus fréquente était l'exanthème maculopapuleux (7) suivi de réactions lichénoïdes (6), d eczéma (3), de prurit (3) et de pemphigoïdes bulleuses (3). Il y a eu un cas de syndrome de rappel de radiothérapie, une folliculite et un érythème polymorphe bulleux. Trois patients ont été traités par corticothérapie orale et 11 ont reçu des corticostéroïdes topiques. Le meilleur taux de réponse global était de 56 % (14/25). Les EI cutanés sont variés mais non mortels. Il est important de les reconnaître pour éviter la suspension ou l'arrêt de l'immunothérapie.
Notes : Autre(s) contribution(s) : Brigitte Dréno (Président du jury)
Bibliographie : Bibliogr. f. 43-45, 33 réf.