NantilusÉpidémiologie de la fièvre isolée chez les enfants de moins de 5 ans au Centre Hospitalier et Universitaire de Nantes en 2016
La fièvre est un motif fréquent de consultation aux urgences. Il est difficile pour le clinicien de distinguer les enfants porteurs d'une infection virale d'une infection bactérienne dans les premières heures avec un risque pour l'enfant de présenter une infection bactérienne sévère (...
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| Collectivités auteurs : | , |
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| Format : | Thèse ou mémoire |
| Langue : | français |
| Titre complet : | Épidémiologie de la fièvre isolée chez les enfants de moins de 5 ans au Centre Hospitalier et Universitaire de Nantes en 2016 / Maxime Dupont; sous la direction de Christèle Gras-Le Guen |
| Publié : |
2019 |
| Description matérielle : | 1 vol. (61 p.) |
| Note de thèse : | Thèse d'exercice : Médecine. Médecine générale : Nantes : 2019 |
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Épidémiologie de la fièvre isolée chez les enfants de moins de 5 ans au Centre Hospitalier et Universitaire de Nantes en 2016 |
| Résumé : | La fièvre est un motif fréquent de consultation aux urgences. Il est difficile pour le clinicien de distinguer les enfants porteurs d'une infection virale d'une infection bactérienne dans les premières heures avec un risque pour l'enfant de présenter une infection bactérienne sévère (IBS) qui reste élevé avant l'âge de 3 mois. L'objectif principal de cette étude a été de décrire l'épidémiologie actuelle de la fièvre isolée, les objectifs secondaires ont évalué la charge au travail pour le personnel paramédical, le caractère prédictif de l'examen clinique dans le diagnostic et le devenir de ces enfants après leur passage dans le service des urgences. Méthode : nous avons réalisé une étude prospective au sein du service des urgences pédiatriques (SAU) du CHU de Nantes du 7 janvier au 31 décembre 2016 incluant tout enfant de plus de 6 jours et de moins de 5 ans présentant une fièvre isolée après examen clinique. Une partie des enfants était recontactée par téléphone 8 jours après leur évaluation initiale. Résultats : 1070 enfants ont été inclus dont 468 ont été recontactés par téléphone. 12,06% ont présenté une IBS et 1,03% une IBI. La pyélonéphrite était l'infection bactérienne la plus fréquente (10,84%) et Escherichia coli était le micro-organisme le plus retrouvé.21,03 % des enfants ont consulté pour une fièvre évoluant depuis moins 6 heures. 82,99% des enfants ont fait l'objet d'un examen complémentaire avec un temps de prise en charge moyen estimé environ à 4 heures. Conclusion : la mise en place d'outils permettant de distinguer des infections bactériennes sévères d'infections virales est nécessaire afin de limiter une exposition aux antibiotiques en médecine primaire. De nouveaux algorithmes testés à partir de nos données dans des travaux secondaires sont en cours de validation nationale. |
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| Notes : | Autre(s) contribution(s) : Christèle Gras-Le Guen (Président du jury) ; David Boutoille, Jocelyne Caillon (Membre(s) du jury) |
| Bibliographie : | Bibliogr. p. 48-50, 37 réf. |