Certificat de non contre-indication aux manipulations cervicales ostéopathiques : freins et moteurs de son application auprès d un groupe de médecins généralistes
Introduction : depuis 2007, un décret d'application rend obligatoire l'attestation médicale de non contre-indication pour la pratique des manipulations cervicales par les ostéopathes exclusifs. Un risque potentiel de dissection de l'artère vertébrale a motivé ce décret. L'objecti...
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Format : | Thèse ou mémoire |
Langue : | français |
Titre complet : | Certificat de non contre-indication aux manipulations cervicales ostéopathiques : freins et moteurs de son application auprès d un groupe de médecins généralistes / Jean-Raphaël Cailleaud; sous la direction de Patrick Dréno |
Publié : |
2019 |
Description matérielle : | 1 vol. (228 f.) |
Note de thèse : | Thèse d'exercice : Médecine. Médecine générale : Nantes : 2019 |
Sujets : | |
Documents associés : | Reproduit comme:
Certificat de non contre-indication aux manipulations cervicales ostéopathiques |
Résumé : | Introduction : depuis 2007, un décret d'application rend obligatoire l'attestation médicale de non contre-indication pour la pratique des manipulations cervicales par les ostéopathes exclusifs. Un risque potentiel de dissection de l'artère vertébrale a motivé ce décret. L'objectif principal de cette étude est d'étudier les freins et les moteurs de son application actuelle ou envisagée. Matériel et méthodes : 20 entretiens semi-dirigés ont été réalisés du 19/17/2017 au 29/05/2018 à l'aide d'un guide thématique formalisé auprès de médecins généralistes des Pays-de-la-Loire en relation avec des ostéopathes. Le logiciel Nvivo a permis d'effectuer une analyse qualitative transversale. Les noms des médecins généralistes interrogés ont été collectées grâce aux contacts de certains ostéopathes de l'école d'ostéopathie IdHEO Nantes et de proche en proche. Résultats : un seul des médecins a rédigé ce certificat et relevait d'un cas particulier étant ancien médecin généraliste devenu ostéopathe exclusif. Aucun des autres médecins n'a rédigé ce certificat. La moitié des médecins était ouverte à sa rédaction selon certaines conditions. Le principal moteur soulevé a été la sécurité du patient bien que le certificat ne soit pas appliqué par les médecins interrogés. Le principal frein a été l'engagement de la responsabilité médicale. Les freins ont prédominé dans le discours des médecins et ont semblé faire pencher la balance vers une réticence à la rédaction. La solution principale proposée a été la formation des ostéopathes qui avait déjà été réformée depuis des décrets datant de 2014. Conclusion : le contexte et les conditions proposées ne permettent pas son application à l'heure actuelle. Il semble difficile de conseiller aux médecins de rédiger ce type de certificat. La situation stagne dans l'attente des recommandations de l'HAS. D'autant plus que leur parution pourrait induire la disparition du certificat devant un risque vasculaire parfois jugé imprévisible. |
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Notes : | Autre(s) contribution(s) : Yves Maugars (Président du jury) ; Céline Bouton, Renaud Clément, Gilles Toumaniantz (Membre(s) du jury) |
Bibliographie : | Bibliogr. f. 91-97, 74 réf. |