La théorie de Wegener sur la dérive des continents en France jusqu'aux années 1950 : critiques, soutiens, oubli
En 1912, le météorologue allemand Wegener expose une théorie fondée sur une nouvelle conception du globe terrestre : les continents, flottant sur une couche plus fluide, sont mobiles à la surface du globe. Autrefois réunies en un continent unique, les masses continentales se sont séparées par le jeu...
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Collectivités auteurs : | , , , |
Format : | Thèse ou mémoire |
Langue : | français |
Titre complet : | La théorie de Wegener sur la dérive des continents en France jusqu'aux années 1950 : critiques, soutiens, oubli / Philippe Le Vigouroux; sous la direction de Stéphane Tirard et de Gabriel Gohau |
Publié : |
2018 |
Accès en ligne : |
Accès Nantes Université
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Note de thèse : | Thèse de doctorat : Epistémologie, histoire des sciences et des techniques : Nantes : 2018 |
Sujets : |
Résumé : | En 1912, le météorologue allemand Wegener expose une théorie fondée sur une nouvelle conception du globe terrestre : les continents, flottant sur une couche plus fluide, sont mobiles à la surface du globe. Autrefois réunies en un continent unique, les masses continentales se sont séparées par le jeu de fractures qui deviennent des océans, les continents allant à la dérive jusqu à leur position actuelle. Wegener entend dépasser deux conceptions, inconciliables, qui divisent alors les géologues. En France, la dérive des continents est présentée au public par le géologue suisse Elie Gagnebin en 1922, alors que les géologues mobilisés durant la Grande Guerre continuent de boycotter les savants allemands, notamment lors du Congrès géologique international de Bruxelles, la même année. Dès sa divulgation, l hypothèse de Wegener est discutée par les géologues français qui lui réservent un accueil prudent, sans hostilité excessive. Cependant, au cours des années 1930, quand les géologues l abandonnent, des acteurs d autres disciplines, trouvent intérêt à la théorie pour expliquer la répartition des êtres vivants, actuels ou fossiles, à la surface des continents. Parallèlement, la dérive des continents, parce qu elle est aisément accessible à la compréhension et qu elle mobilise des preuves variées, diffuse chez les amateurs de science , chez les enseignants et dans le grand public . La dérive des continents constitue un objet conceptuel vagabond qui a pu passer d un champ à l autre au cours du siècle. In 1912, the German meteorologist Wegener presented a theory based on a new conception of the terrestrial globe: continents, floating on a more fluid layer, are mobile on the surface of the globe. United into a single continent, in the past, the continental masses were separated by the play of fractures that become oceans, the continents drifting to their present position. Wegener intends to go beyond two conceptions, irreconcilable, which then divide geologists. In France, continental drift was presented to the public by the Swiss geologist Elie Gagnebin in 1922, while geologists mobilized during the Great War continued to boycott German scientists, particularly during the International Geological Congress in Brussels, the same year. As soon as Wegener's hypothesis was revealed, it was discussed by French geologists, who gave him a cautious welcome, without excessive hostility. However, in the 1930s, when geologists abandoned it, actors from other disciplines found interest in theory to explain the distribution of living beings, present or fossil, on the surface of continents At the same time, continental drift, because it is easily accessible to understanding and mobilizes varied evidences, is spreading among science amateurs , teachers and the general public . Continental drift is a vagabond conceptual object that may have moved from one field to another during the century. |
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Variantes de titre : | Wegener's theory on continental drift in France until the 1950s : criticism, supports, oblivion |
Notes : | Titre provenant de l'écran-titre Ecole(s) Doctorale(s) : École doctorale Sociétés, temps, territoires (Angers) Partenaire(s) de recherche : Université Bretagne Loire (COMUE), Centre François Viète d'Epistémologie et d'Histoire des Sciences et des Techniques (Laboratoire) Autre(s) contribution(s) : Philippe Taquet, Pierre Savaton (Membre(s) du jury) ; Martina Schiavon, Siegfried Lallemant (Rapporteur(s)) |
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