"Jeu(x) & Droit(s)"

La 4ème de couv. indique : "Le jeu est manifestement perçu comme un activité divertissante destinée à faire passer le temps. Le rapprochement du jeu et du droit pourrait donc apparaître contradictoire. Le jeu est futile, le droit est empreint de gravité. Parfois, la doctrine se plaît à comparer...

Description complète

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Détails bibliographiques
Auteurs principaux : Charpy Alexandre (Directeur de publication), Garcia Valentin (Directeur de publication), Revet Charlotte (Directeur de publication), Sebal Rémi (Directeur de publication), Association des doctorants de l'Institut de droit privé -- Journée d'études
Collectivités auteurs : Association des doctorants de l'Institut de droit privé Journée d'études 02 2018 Toulouse (Auteur), Institut de droit privé Toulouse (Éditeur scientifique), Association des doctorants de l'Institut de droit privé Toulouse (Éditeur scientifique)
Format : Livre
Langue : français
Titre complet : " Jeu(x) & Droit(s)" / sous la responsabilité d'Alexandre Charpy, de Valentin Garcia, de Charlotte Revet & de Rémi Sébal; contributions réunies avec le soutien de l'Institut de droit privé, IDP, EA 1920 et de l'Association des doctorants de l'Institut de droit privé
Publié : [Le Mans] : Éditions l'Épitoge , DL 2019
Description matérielle : 1 vol. (158 p.)
Collection : L' Unité du droit ; 24
Sujets :
Description
Résumé : La 4ème de couv. indique : "Le jeu est manifestement perçu comme un activité divertissante destinée à faire passer le temps. Le rapprochement du jeu et du droit pourrait donc apparaître contradictoire. Le jeu est futile, le droit est empreint de gravité. Parfois, la doctrine se plaît à comparer le droit au jeu pour la beauté de la rhétorique. Dans le propos civil, les parties sont à la fois partenaires et adversaires, chacune jouant ses cartes pour gagner et convaincre le juge qui arbitre. Difficile toutefois d'y voir de l'amusement. En réalité, le jeu peut être pris au sérieux. Il doit l'être quand il comporte plusieurs règles à suivre et lorsque l'esprit des joueurs est exacerbé, confinant aux ambitions lucratives. L'opposition entre le jeu et le droit s'amenuise alors progressivement. Les deux sont partout. Difficile d'imaginer une société qui ne joue pas ou une société sans règles de droit. Les connexions entre le jeu et le droit apparaissent d'abord sous un angle hiérarchique. Le jeu comme le droit sont systèmes normatifs, mais le droit ne s'efface pas devant les règles du jeu. Il encadre très souvent le jeu comme divertissement. Le premier sens du jeu s'estompe pour laisser place aux actions du jeu, le rôle à jouer. Lorsqu'il désigne la manière de se comporter, l'exercice de droits et devoirs, le jeu de l'acteur juridique se dévoile au travers de la persona, ce masque de théâtre romain dissimulant sa vraie nature. Le droit autorise d'ailleurs des jeux d'ombre et de lumière sur la scène juridique comme la fiction, la dissimulation, l'apparence. Plus originalement encore, la manière de jouer laisse place aux actions mécaniques. Le droit peut être expliqué grâce au jeu. Le jeu est alors une méthode utilisée pour dévoiler et expliquer les interactions et connexions dont peuvent faire l'objet différentes disciplines du droit entre elles ou avec tout autre élément. L'analyse économique du droit en est une illustration. Pour finir, le jeu est compris de manière plus évanescente comme un modèle de pensée lorsqu'une théorie du jeu appuie ou devient une théorie du droit. Le jeu comme le droit sont, en définitive, deux notions dont les liens sont parfois insondables et vont bien au-delà des occurences ici exprimées. La seule certitude est que les contributeurs de cet ouvrage se sont amusés à les révéler."
Notes : Actes de la 2e Journée d'études de l'Association des doctorants de l'Institut de droit privé (ADIDP) qui s'est déroulé le 25 octobre 2018
Bibliographie : Notes bibliogr.
ISBN : 979-10-92684-35-3