Atteintes parodontales dans la primo-infection au VIH : mécanismes biologiques et immunitaires
Le VIH infecte des cellules-clefs de l immunité. En l absence de traitement, il entraîne une diminution progressive des défenses immunitaires, conduisant à l apparition du syndrome de l immunodéficience acquise (SIDA) puis au décès du patient par infection opportuniste. Au cours de la primo-infectio...
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Collectivités auteurs : | , |
Format : | Thèse ou mémoire |
Langue : | français |
Titre complet : | Atteintes parodontales dans la primo-infection au VIH : mécanismes biologiques et immunitaires / Juliette Antoine; sous la direction de Emmanuelle Renard |
Publié : |
2019 |
Description matérielle : | 1 vol. (51 f.) |
Note de thèse : | Thèse d'exercice : Chirurgie dentaire : Nantes : 2019 |
Sujets : | |
Documents associés : | Reproduit comme:
Atteintes parodontales dans la primo-infection au VIH |
Résumé : | Le VIH infecte des cellules-clefs de l immunité. En l absence de traitement, il entraîne une diminution progressive des défenses immunitaires, conduisant à l apparition du syndrome de l immunodéficience acquise (SIDA) puis au décès du patient par infection opportuniste. Au cours de la primo-infection, une immunosuppression transitoire se produit. Les patients peuvent présenter des manifestations parodontales, comme la gingivite ulcéro-nécrotique aiguë, la parodontite ulcéro-nécrotique aiguë, l érythème linéaire gingival ou la candidose orale. Ce travail de revue bibliographique a pour but d expliquer ces manifestations parodontales du point de vue des mécanismes biologiques et immunitaires. Le VIH affecte en effet majoritairement les cellules T porteuses du cluster de différenciation CD4, mais son action peut se porter aussi sur les cellules épithéliales de la muqueuse gingivale. Il peut, en outre, induire des modifications du microbiote oral, affecter d autres cellules de la réponse immunitaire telles que les macrophages, les polynucléaires neutrophiles et les ostéoclastes de manière directe ou indirecte. Enfin, le VIH pourrait persister dans la muqueuse gingivale et les maladies parodontales pourraient constituer un facteur de risque de réactivation du virus en cas défaillance des traitements anti-rétroviraux. |
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Notes : | Autre (s) contribution (s) : Assem Soueidan (Président du jury) ; Gilles Amador del Valle, Alexandra Cloitre (Assesseurs) |
Bibliographie : | Bibliogr. f. 43-49, 113 réf. |