Pratique des médecins généralistes dans le cadre d'une suspicion d'allergie à la pénicilline chez les enfants
Introduction : L'utilisation fréquente de la pénicilline chez les enfants est parfois compromise dans un contexte d'allergie. Il existe un sur diagnostic représentant une perte de chance à long terme pour le patient. Des recommandations ont été proposées en 2016 dans le but de simplifier e...
Auteurs principaux : | , , |
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Collectivités auteurs : | , |
Format : | Thèse ou mémoire |
Langue : | français |
Titre complet : | Pratique des médecins généralistes dans le cadre d'une suspicion d'allergie à la pénicilline chez les enfants / Coline Demeurant; sous la direction de Claire Bernier |
Publié : |
Nantes :
Université de Nantes
, 2020 [Lieu de publication inconnu] : [éditeur inconnu] |
Accès en ligne : |
Accès Nantes Université
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Note de thèse : | Reproduction de : Thèse d'exercice : Médecine. Médecine générale : Nantes : 2020 |
Sujets : | |
Documents associés : | Reproduction de:
Pratique des médecins généralistes dans le cadre d'une suspicion d'allergie à la pénicilline chez les enfants |
Résumé : | Introduction : L'utilisation fréquente de la pénicilline chez les enfants est parfois compromise dans un contexte d'allergie. Il existe un sur diagnostic représentant une perte de chance à long terme pour le patient. Des recommandations ont été proposées en 2016 dans le but de simplifier et permettre un diagnostic certain chez ces enfants. Le but de l'étude est d'observer la pratique et la formation des médecins généralistes dans le cadre des allergies à la pénicilline chez l'enfant. Matériel et Méthode : Nous avons établi une enquête de pratique à partir d'un questionnaire à destination des médecins généralistes d'une partie du département de Loire Atlantique. Le recueil s'est effectué initialement par rendez-vous téléphonique puis par questionnaire en ligne. Les résultats ont été recueillis de mai 2019 à septembre 2019. Résultats : Nous avons obtenu 102 réponses. 30,4% (n=31) des médecins interrogés arrêtaient systématiquement le traitement par pénicilline devant toute éruption cutanée. Les trois principaux critères influençant la décision d'arrêt du traitement étaient : la réaction antérieure à la prise de pénicilline (100 %, n= 71), le type d'éruption (97,18%, n=69) et le contexte clinique de virose 95,77 % (n=68).79,4% (n = 81) des praticiens ne redonnaient jamais le traitement pénicilline en cas de doute mais seulement 52% (n=53) orientaient systématiquement ces enfants vers un allergologue. 73,47% (n=36) des interrogés ne le faisaient pas car ils proposaient un traitement de deuxième intention et 48,98% (n= 24) étaient certains du diagnostic. La majorité des médecins trouvait leur formation insuffisante (65,7 %, n=67) et 91,8 % (n=93) seraient intéressés par l'utilisation d'un algorithme décisionnel et/ou d'un questionnaire simple lors de leurs consultations. Conclusion : Le diagnostic des allergies aux pénicillines chez les enfants n'est pas optimal. Un tiers arrêtent le traitement systématiquement en cas d'éruption, la moitié orientent systématiquement les enfants vers un allergologue alors que la plupart ne redonnent pas de pénicilline en cas de doute. Nous proposons donc un outil d'aide à la décision médicale qui reprendrait les points clés de l'interrogatoire que sont, le délai d'apparition et les signes de gravité. Le but étant de pouvoir sensibiliser les médecins à l'intérêt du bilan allergologique et permettre une réduction des diagnostics non confirmé d'allergie |
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Notes : | Description d'après la consultation, 2020-05-29 Titre provenant de l'écran-titre L'impression du document génère 75 p. Autre(s) contribution(s) : Antoine Magnan (Président du jury) |
Configuration requise : | Un logiciel capable de lire un fichier au format PDF |
Bibliographie : | Bibliogr. 39 réf. |