Étude OLIGOPELVIS : place de la radiohormonothérapie pelvienne de rattrapage en situation de récidive oligométastatique ganglionnaire de cancer prostatique hormononaif

Rationnel : Le cancer de prostate au stade oligométastatique est un défi pour les traitements de rattrapage locoré-gionaux. L'hormonothérapie par castration chimique (ADT) est le standard en situation métastatique mais la radiothérapie peut en différer le recours de façon prolongée dans le cas...

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Auteurs principaux : Vaugier Loïg (Auteur), Supiot Stéphane (Directeur de thèse, Président du jury de soutenance), Rigaud Jérôme (Membre du jury), Crevoisier Renaud de (Membre du jury), Rousseau Caroline (Membre du jury), Paumier Amaury (Membre du jury), Rolland Frédéric (Membre du jury), Chiavassa Sophie (Membre du jury)
Collectivités auteurs : Université de Nantes 1962-2021 (Organisme de soutenance), Nantes Université Pôle Santé UFR Médecine et Techniques Médicales Nantes (Organisme de soutenance)
Format : Thèse ou mémoire
Langue : français
anglais
Titre complet : Étude OLIGOPELVIS : place de la radiohormonothérapie pelvienne de rattrapage en situation de récidive oligométastatique ganglionnaire de cancer prostatique hormononaif / Loïg Vaugier; sous la direction de Stéphane Supiot
Publié : 2020
Description matérielle : 1 vol. (49 f.)
Note de thèse : Thèse d'exercice : Médecine. Oncologie-Radiothérapie : Nantes : 2020
Contenu : La thèse contient 1 article
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Description
Résumé : Rationnel : Le cancer de prostate au stade oligométastatique est un défi pour les traitements de rattrapage locoré-gionaux. L'hormonothérapie par castration chimique (ADT) est le standard en situation métastatique mais la radiothérapie peut en différer le recours de façon prolongée dans le cas de rechutes ganglionnaires pelviennes isolées. Méthodes : Nous avons réalisé un essai ouvert de phase II combinant radiothérapie modulée en intensité á forte dose et ADT courte (6 mois) dans le cas d'oligorécidives (= 5) ganglionnaires pelviennes détectées par TEP Fluorocholine. La dose prescrite était de 54 Gy en fractions de 1,8 Gy jusqu'á 66 Gy en fractions de 2,2 Gy sur les ganglions pathologiques. Le critère d'évaluation principal était le taux de survie sans progression (PFS) à 2 ans; la progression était définie par: deux valeurs de PSA au-dessus du PSA à l'inclusion et/ou progression selon RECIST 1.1 et/ou décès toute cause confondue. Résultats : Entre août 2014 et juillet 2016, 67 patients ont été inclus dans 15 centres. Environ la moitié d'entre eux avaient déjà reçu un traitement de radiothérapie prostatique. L'âge médian était de 67,7 ans. Après un suivi médian de 37,8 mois, la PFS à 2 ans était de 79,1%. La PFS médiane était de 45,3 mois. A 3 ans, 44,8% des patients étaient en réponse biochimique complète. Les grades 2+ de toxicité génito-urinaire et gastro-intestinale à 2 ans étaient respectivement de 10% et 6%. Les patients avec irradiation prostatique antérieure n'ont pas présenté de toxicité accrue. Environ la moitié des rechutes cliniques étaient des rechutes ganglionnaires lomboaortiques, un tiers des métastases osseuses. Le taux de récidive pelvienne (14,5%) était faible. 27% des patients ont eu= 3 métastases détectées à progression. ADT et radiothérapie stéréotaxique ont été effectuées chez 52,5% et 32,5% des patients respectivement. Interprétation : La radiothérapie pelvienne de rattrapage à forte dose couplée à 6 mois d'hormonothérapie a permis d'obtenir un contrôle tumoral prolongé dans le cas de rechutes oligométastatiques ganglionnaires pelviennes de cancer de prostate, et ce avec une très faible toxicité, y compris chez les patients avec antécédent de radiothérapie prostatique. Environ 45% des patients étaient en réponse biochimique complète à 3 ans, tandis que 30% étaient á nouveau oligométastatiques avec possibilité de second traitement de rattrapage par radiothérapie.
Background : Oligorecurrent pelvic nodal relapse of prostatic cancer is a challenge for regional salvage treatments. Androgen deprivation therapy (ADT) is a mainstay in metastatic prostate cancer but salvage pelvic radiotherapy may offer ADT-free periods for patients with regional nodal relapses. Methods : We did an open-label, phase II trial of combined high-dose intensity modulated radiotherapy and ADT (6 months) in oligorecurrent (= 5) pelvic node relapses of prostate cancer as detected by Flurocholine PETCT imaging. The prescribed dose was 54 Gy in 1.8 Gy fractions with up to 66 Gy in 2.2 Gy fractions to the pathologic pelvic lymph nodes. The primary endpoint was the 2-year progression-free survival (PFS). Progression was defined by PSA above the level at inclusion and/or clinical evidence of progression as per RECIST 1.1 and/or death of any cause. Secondary objectives were biochemical relapse-free survival (BRFS), overall survival (OS), time to start a second line treatment (TTST), time to start of palliative ADT (TTADT), acute and late toxicity, and quality of life assessed by EORTC QLQ-C30 and PR25 questionnaires. Findings : Between August 2014 and July 2016, 67 patients were recruited in 15 centers. Around half of them had received prior prostatic irradiation. Median age was 67.7. After a median follow-up of 37.8 months, the 2- year PFS rate was 79.1%. Median PFS was 45.3 months. Median BRFS, TTST and TTADT were 25.9, 48 and 51.9 months, respectively. At 3 years, 44.8% of patients achieved a biochemical complete response. 3-year OS was 93.1%. Grade 2+ 2-year genitourinary and gastrointestinal toxicity were 10% and 6% respectively. Patients with prior prostate bed irradiation did not exhibit increased toxicity. EORTC questionnaire scores did not worsen significantly with time. Around half of clinical relapses were para-aortic lymph nodes, one third were bone metastases. Pelvic recurrences (14.5%) were limited. 27% patients were progressive with = 3 detected metastases. ADT and stereotactic radiotherapy were performed in 52.5% and 32.5% patients respectively. Interpretation : Combined high-dose pelvic salvage radiotherapy and ADT allowed for prolonged tumor control in oligorecurrent pelvic node relapses of prostate cancer with limited toxicity, even in patients with a past history of prostatic irradiation. Approximatively 45% patients were in biochemical complete response after 3 years and almost 30% patients remained oligometastatic at further progression.
Variantes de titre : Combined salvage pelvic radiotherapy with 6-month hormone therapy in nodal oligorecurrences of castration-sensitive prostate cancer
Notes : Autre(s) contribution(s) : Stéphane Supiot (Président du jury) ; Jérôme Rigaud, Renaud De Crevoisier, Caroline Rousseau, Amaury Paumier, Fréderic Rolland, Sophie Chiavassa (Membre(s) du jury)
Bibliographie : Bibliogr. f. 44-49