Le protocole pentoclo dans le traitement de l'ostéoradionécrose de la mandibule

L'ostéoradionécrose de la mandibule est une complication irréversible et handicapante de la radiothérapie cervico-faciale, due à une fibrose progressive des différents tissus irradiés. Le chirurgien-dentiste doit être capable d'assurer la prévention de ces lésions et de les dépister. Plusi...

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Auteurs principaux : Le Clec'h Anne (Auteur), Lesclous Philippe (Président du jury de soutenance, Directeur de thèse), Cloitre Alexandra (Membre du jury), Bodic François (Membre du jury), Jordana Fabienne (Membre du jury)
Collectivités auteurs : Université de Nantes 1962-2021 (Organisme de soutenance), Nantes Université Pôle Santé UFR Odontologie Nantes (Organisme de soutenance)
Format : Thèse ou mémoire
Langue : français
Titre complet : Le protocole pentoclo dans le traitement de l'ostéoradionécrose de la mandibule / Anne Le Clec'h; sous la direction de Philippe Lesclous
Publié : 2020
Description matérielle : 1 vol. (45 f.)
Note de thèse : Thèse d'exercice : Chirurgie dentaire : Nantes : 2020
Sujets :
Documents associés : Reproduit comme: Le protocole pentoclo dans le traitement de l'ostéoradionécrose de la mandibule
Description
Résumé : L'ostéoradionécrose de la mandibule est une complication irréversible et handicapante de la radiothérapie cervico-faciale, due à une fibrose progressive des différents tissus irradiés. Le chirurgien-dentiste doit être capable d'assurer la prévention de ces lésions et de les dépister. Plusieurs classifications permettent de guider le praticien dans la prise en charge adéquate de celles-ci par une antibiothérapie et une intervention chirurgicale. En 2011, Delanian introduit un nouveau protocole de soin médicamenteux composé de pentoxyfilline (vasodilatateur), de tocophérol (antioxydant) et de clorodronate (anti résorbant osseux). D'après les études actuelles, l'application de ce protocole PENTOCLO (PENTOxyfilline, TOcophérol, CLOrodronate), efficace pour inverser le processus de fibrose radio-induite au niveau superficiel cutané, semble également l'être dans le cas des ostéoradionécroses mandibulaires précoces ou pour stabiliser des lésions non opérables. L'absence d'études à plus grande échelle concernant ce traitement ne nous permet pas cependant d'établir l'indication précise de ce traitement ainsi que sa durée optimale.
Notes : Autre (s) contribution (s) : Philippe Lesclous (Président du jury) ; Alexandra Cloitre, François Bodic, Fabienne Jordana (Assesseurs)
Bibliographie : Bibliogr. f. 42-44, 52 réf.