Étude des facteurs motivant les femmes à consulter spontanément aux urgences gynécologiques du CHU de Nantes, sans avis médical préalable

Le taux de consultation spontanées aux urgences reste à ce jour encore très élevé, même aux urgences gynéco-obstétriques. L'objectif principal de cette étude est de connaître les motivations des patientes qui consultent spontanément aux urgences gynécologiques. L'objectif secondaire est de...

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Auteurs principaux : Pageard Clélia (Auteur), Alejos Alonso Mélanie (Directeur de thèse), Ploteau Stéphane (Président du jury de soutenance)
Collectivités auteurs : Université de Nantes 1962-2021 (Organisme de soutenance), Nantes Université Pôle Santé UFR Médecine et Techniques Médicales Nantes (Organisme de soutenance)
Format : Thèse ou mémoire
Langue : français
Titre complet : Étude des facteurs motivant les femmes à consulter spontanément aux urgences gynécologiques du CHU de Nantes, sans avis médical préalable / Clélia Pageard; sous la direction de Mélanie Alejos Alonso
Publié : 2021
Description matérielle : 1 vol. (44 f.)
Note de thèse : Thèse d'exercice : Médecine. Médecine générale : Nantes : 2021
Sujets :
Documents associés : Reproduit comme: Étude des facteurs motivant les femmes à consulter spontanément aux urgences gynécologiques du CHU de Nantes, sans avis médical préalable
Description
Résumé : Le taux de consultation spontanées aux urgences reste à ce jour encore très élevé, même aux urgences gynéco-obstétriques. L'objectif principal de cette étude est de connaître les motivations des patientes qui consultent spontanément aux urgences gynécologiques. L'objectif secondaire est de comparer le devenir et la prise en charge des patientes selon qu'elles soient ou non adressées par un professionnel de santé aux urgences gynécologiques. Pour cela nous avons réalisé une étude descriptive à partir de la distribution de questionnaires aux patientes consultant aux urgences gynécologiques du CHU de Nantes entre janvier et juillet 2020. Au total 80 questionnaires ont été récupérés et analysés. Les patientes ont été réparties en 2 groupes : le groupe 1 concernant les patientes consultant spontanément aux urgences gynécologiques et le groupe 2 concernant les patientes qui avaient eu une consultation ou un avis médical préalable avant leur arrivée aux urgences. Dans le groupe 1 les motivations principales des patientes étaient le sentiment d'avoir besoin d'examens complémentaires et la situation d'urgence ressentie. De nombreuses patientes déclaraient également penser que leur médecin traitant n'était pas apte à les prendre en charge, pour les symptômes qui les faisaient consulter aux urgences. Entre les 2 groupes le devenir après la consultation et les examens complémentaires réalisés n'étaient pas significativement différents. Le nombre de passage aux urgences gynécologiques est en constante augmentation en France. Le développement d'un réseau de ville par les médecins généralistes afin d'orienter les patientes vers les examens appropriés, comme l'échographie pelvienne, apparait comme essentiel. Enfin il apparaît important d'informer les patientes sur les possibilités ou non de suivi gynécologique par les médecins généralistes.
Notes : Autre(s) contribution(s) : Stéphane Ploteau (Président du jury)
Bibliographie : Bibliogr. f. 40-42, 31 réf.