Thromboses artérielles et veineuses dans une population traitée par inhibiteurs de point de contrôle immunitaire
Contexte : Les inhibiteurs de point de contrôle immunitaire (ICI) ont révolutionné la prise en charge des cancers notamment du poumon non à petite cellule (CBPNPC) et du mélanome. Jusqu'à aujourd'hui peu de données étaient disponibles quant au risque et aux mécanismes physiopathologiques d...
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Collectivités auteurs : | , |
Format : | Thèse ou mémoire |
Langue : | français |
Titre complet : | Thromboses artérielles et veineuses dans une population traitée par inhibiteurs de point de contrôle immunitaire / Julien Denis Le Sève; sous la direction de Olivier Espitia |
Publié : |
Nantes :
Université de Nantes
, 2021 |
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Note de thèse : | Reproduction de : Thèse d'exercice : Médecine. Médecine vasculaire : Nantes : 2021 |
Sujets : | |
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Thromboses artérielles et veineuses dans une population traitée par inhibiteurs de point de contrôle immunitaire |
Résumé : | Contexte : Les inhibiteurs de point de contrôle immunitaire (ICI) ont révolutionné la prise en charge des cancers notamment du poumon non à petite cellule (CBPNPC) et du mélanome. Jusqu'à aujourd'hui peu de données étaient disponibles quant au risque et aux mécanismes physiopathologiques d'évènement thrombotiques de cette nouvelle classe thérapeutique. Méthodologie : Les patients inclus ont été traités par ICI au CHU de Nantes, entre janvier 2017 et septembre 2019. Les données analysées concernaient l'âge, le sexe, le type de cancer, l'IMC, les antécédents, les données biologiques et les effets indésirables associés aux systèmes immunitaires. Résultats : Sur 389 patients sous ICI, sur une période de suivi de médian de 16 mois, le nombre d'évènements thrombotiques veineux (ETV) était de 50 (12,9 %) et artériels (ETA) de 14 (3,6 %). La majorité des patients étaient traités pour un mélanome ou un CPBNPC à un stade métastatique. Il n'y avait pas de différence de prévalence ou de survie entre les types de cancer. Plus d'effets indésirables ont été mis en évidence avec l'association nivolumab et ipilimumab qu'avec le nivolumab et le pembrolizumab (60,6% vs 24,0% et 26,0% p<0,01). Cette association ressortait également comme un facteur de risque d'ETV (HR:2,87 [1,24; 6,65]). Les autres facteurs de risques retrouvés étaient la progression cancéreuse sous ICI (HR: 3,60 [1,85; 7,03]) et les antécédents de MTEV (HR: 2,49 [1,15; 5,43]). Le score de Khorana n'était pas prédictif d'ETV. Conclusion : La prévalence des ETV et des ETA est conséquente sous les ICI et semble proche des anti-cancéreux traditionnels. Les mécanismes physiopathologiques sont multiples et complexes avec un lien possible avec une activation aberrante du système immunitaire. |
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Notes : | Description d'après la consultation, 2021-11-10 Titre provenant de l'écran-titre L'impression du document génère 91 p. Autre(s) contribution(s) : Marc-Antoine Pistorius (Président du jury) |
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Bibliographie : | Bibliogr. 219 réf. |