Étude rétrospective des échecs primaires d'ostéointégration au CHU de Nantes
L'ostéointégration, terme développé par le Pr Branemark au milieu des années 1960, est la clé du succès implantaire. Elle se définit par un contact direct entre le tissu osseux environnant et l'implant. Même s'il existe une grande fiabilité dans l'implantologie, des échecs peuven...
Auteurs principaux : | , , , , |
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Collectivités auteurs : | , |
Format : | Thèse ou mémoire |
Langue : | français |
Titre complet : | Étude rétrospective des échecs primaires d'ostéointégration au CHU de Nantes / Léa Crouchet; sous la direction de Alain Hoornaert et de Charles Alliot |
Publié : |
2021 |
Description matérielle : | 1 vol. (59 f.) |
Note de thèse : | Thèse d'exercice : Chirurgie dentaire : Nantes : 2021 |
Sujets : | |
Documents associés : | Reproduit comme:
Étude rétrospective des échecs primaires d'ostéointégration au CHU de Nantes |
Résumé : | L'ostéointégration, terme développé par le Pr Branemark au milieu des années 1960, est la clé du succès implantaire. Elle se définit par un contact direct entre le tissu osseux environnant et l'implant. Même s'il existe une grande fiabilité dans l'implantologie, des échecs peuvent apparaître. Lorsque ces derniers surviennent dans les trois mois suivant la pose d'un implant, on parlera d'échecs primaires d'ostéointégration. Cela se traduit par une absence de contact entre l'os et l'implant. Afin de limiter ces EPO, il est important de prendre en compte certains facteurs de risque qui peuvent influencer l'ostéointégration. Matériels et méthodes : Grâce à une étude rétrospective sur 6 ans au sein de l'UFI du CHU de Nantes nous avons pu étudier 52 cas d'EPO. L'objectif de l'étude était d'évaluer la prévalence et mettre en évidence les facteurs de risque retrouvés dans ces cas d'EPO. Résultats : La prévalence des EPO à l'UFI est de 2,4% sur 6 ans. Les facteurs de risque les plus souvent retrouvés sont la présence d'une parodontite avec 54% des cas, une mauvaise qualité osseuse du site receveur avec 57,7% des cas, une position postérieure de l'implant avec 73,1% des cas, une épaisseur de crête résiduelle après la pose <2mm dans 75,5% des cas, une température dans les blocs opératoires élevée et une mauvaise hygiène bucco-dentaire autour de l'implant dans 64,9% des cas. Conclusion : Ces résultats sont en accord avec la littérature. Les EPO restent peu fréquents mais certains peuvent être évités avec une meilleure analyse pré opératoire et de meilleures conditions de travail. Afin de limiter davantage les EPO, il serait nécessaire de comparer notre population à la population générale c'est-à -dire les patients ayant reçus un ou plusieurs implants à l'UFI sans EPO. |
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Notes : | Thèse présentée et soutenue publiquement le 6 juillet 2021 Autre (s) contribution (s) : Yves Amouriq (Président du jury) ; Bénédicte Enkel (Assesseur) |
Bibliographie : | Bibliogr. f. 52-54, 34 réf. |