Hypothèses diagnostiques associées aux prescriptions d'antibiotiques aux urgences

Introduction : La problématique de la résistance bactérienne représente un danger croissant pour la santé des populations. Elle est favorisée par la consommation grandissante d'antibiotiques dans le monde. Les urgences ne sont pas épargnées par cette question, c'est là qu'on y introdu...

Description complète

Détails bibliographiques
Auteurs principaux : Brulliard Hugo (Auteur), Batard Éric (Directeur de thèse), Le Conte Philippe (Président du jury de soutenance), Montassier Emmanuel (Membre du jury), Goffinet Nicolas (Membre du jury)
Collectivités auteurs : Université de Nantes 1962-2021 (Organisme de soutenance), Nantes Université Pôle Santé UFR Médecine et Techniques Médicales Nantes (Organisme de soutenance)
Format : Thèse ou mémoire
Langue : français
Titre complet : Hypothèses diagnostiques associées aux prescriptions d'antibiotiques aux urgences / Hugo Brulliard; sous la direction de Éric Batard
Publié : 2021
Description matérielle : 1 vol. (47 f.)
Note de thèse : Thèse d'exercice : Médecine. Médecine d'urgence : Nantes : 2021
Sujets :
Documents associés : Reproduit comme: Hypothèses diagnostiques associées aux prescriptions d'antibiotiques aux urgences
Description
Résumé : Introduction : La problématique de la résistance bactérienne représente un danger croissant pour la santé des populations. Elle est favorisée par la consommation grandissante d'antibiotiques dans le monde. Les urgences ne sont pas épargnées par cette question, c'est là qu'on y introduit l'antibiothérapie probabiliste. Pourtant, une part importante de prescriptions évitables existe aux urgences (20 à 60%). Dans d'autres travaux, l'absence ou la présence de plusieurs diagnostics semblait marquer une incertitude et générer un mésusage. Ces données devaient être explorées par une étude prospective. Méthodes : Ce travail prospectif incluant tout patient recevant un antibiotique aux urgences cherchait à mettre en avant la notion d'incertitude diagnostique. Par un questionnaire, le prescripteur devait exprimer ses hypothèses et un niveau de confiance (de 0 à 10) associé, et le choix de l'antibiotique associé également à un niveau de confiance. Ces données sont comparées aux données récoltées en hospitalisation entre J2 et J4. Résultats : Le niveau de confiance de l'urgentiste était globalement élevé, bien que de nombreux changements aient été opérés entre les urgences et l'hospitalisation. Il était possible de prédire du maintien ou non de l'hypothèse diagnostique en hospitalisation, en fonction du niveau de confiance aux urgences. La part d'antibiothérapies inadaptées était non négligeable. Discussion : Bien que la confiance de l'urgentiste dans son hypothèse et son choix antibiotique soit souvent élevé, ce travail identifie des situations générant de l'incertitude, à même d'entraîner un mésusage d'antibiotique. Des solutions pour améliorer la prescription sont possibles, la première étape étant peut être de prendre en comptes ses propres doutes. Introduction : La problématique de la résistance bactérienne représente un danger croissant pour la santé des populations. Elle est favorisée par la consommation grandissante d'antibiotiques dans le monde. Les urgences ne sont pas épargnées par cette question, c'est là qu'on y introduit l'antibiothérapie probabiliste. Pourtant, une part importante de prescriptions évitables existe aux urgences (20 à 60%). Dans d'autres travaux, l'absence ou la présence de plusieurs diagnostics semblait marquer une incertitude et générer un mésusage. Ces données devaient être explorées par une étude prospective. Méthodes : Ce travail prospectif incluant tout patient recevant un antibiotique aux urgences cherchait à mettre en avant la notion d'incertitude diagnostique. Par un questionnaire, le prescripteur devait exprimer ses hypothèses et un niveau de confiance (de 0 à 10) associé, et le choix de l'antibiotique associé également à un niveau de confiance. Ces données sont comparées aux données récoltées en hospitalisation entre J2 et J4. Résultats : Le niveau de confiance de l'urgentiste était globalement élevé, bien que de nombreux changements aient été opérés entre les urgences et l'hospitalisation. Il était possible de prédire du maintien ou non de l'hypothèse diagnostique en hospitalisation, en fonction du niveau de confiance aux urgences. La part d'antibiothérapies inadaptées était non négligeable. Discussion : Bien que la confiance de l'urgentiste dans son hypothèse et son choix antibiotique soit souvent élevé, ce travail identifie des situations générant de l'incertitude, à même d'entraîner un mésusage d'antibiotique. Des solutions pour améliorer la prescription sont possibles, la première étape étant peut être de prendre en comptes ses propres doutes.
Notes : Autre(s) contribution(s) : Philippe Le Conte (Président du jury) ; Emmanuel Montassier, Nicolas Goffinet (Membre(s) du jury)
Bibliographie : Bibliogr. f. 44-47, 46 réf.