Étude du risque de vasospasme dans les hémorragies sous-arachnoïdiennes non anévrismales
Introduction : Les hémorragies sous-arachnoïdiennes spontanées non anévrismales sont classiquement considérées comme de bon pronostic car sans risque de récidive hémorragique et à l'origine d'un plus faible taux de complications. Pourtant, le risque de vasospasme dans les HSA spontanées no...
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Collectivités auteurs : | , |
Format : | Thèse ou mémoire |
Langue : | français |
Titre complet : | Étude du risque de vasospasme dans les hémorragies sous-arachnoïdiennes non anévrismales / Thomas Perraud; sous la direction de Benoît Guillon |
Publié : |
Nantes :
Université de Nantes
, 2022 |
Accès en ligne : |
Accès Nantes Université
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Reproduction de : | Reproduction numérique de l'original imprimé datant de 2021 |
Note de thèse : | Reproduction de : Thèse d'exercice : Médecine. Radiologie et imagerie médicale : Nantes : 2021 |
Conditions d'accès : | Thèse soumise à l'embargo de l'auteur jusqu'au 21 octobre 2023. |
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Documents associés : | Reproduction de:
Étude du risque de vasospasme dans les hémorragies sous-arachnoïdiennes non anévrismales |
Résumé : | Introduction : Les hémorragies sous-arachnoïdiennes spontanées non anévrismales sont classiquement considérées comme de bon pronostic car sans risque de récidive hémorragique et à l'origine d'un plus faible taux de complications. Pourtant, le risque de vasospasme dans les HSA spontanées non-anévrismales est non négligeable et anticiper ce risque est important afin de pouvoir adapter la surveillance. Dans notre étude, nous avons recherché les éventuelles associations existantes entre les caractéristiques radiologiques et cliniques des HSA spontanées non anévrismales et le risque de survenue d'un vasospasme. Matériel et méthode : Étude rétrospective portant sur les caractéristiques cliniques, démographiques et radiologiques d'une série consécutive de patients hospitalisés au CHU de Nantes entre le 15 avril 2007 et le 1er janvier 2021 dans un contexte d'hémorragie sous-arachnoïdienne spontanée sans cause retrouvée sur le scanner initial. L'objectif de cette étude était de rechercher des éléments pouvant être associés à un surrisque de vasospasme chez des patients ayant présenté une HSA non anévrismale. Résultats : Nous avons inclus 73 patients parmi lesquels 18 (24,6%) ont présenté un vasospasme au cours du suivi, tandis que 55 (75,3%) en sont restés indemnes. Les deux groupes étaient comparables. Seule la présence de sang dans la vallée Sylvienne était significativement plus fréquente dans le groupe avec vasospasme que dans le groupe sans vasospasme : 17 (94,4%) contre 37 (67,3%), p<0,05. Ainsi, l'absence de sang dans la vallée Sylvienne était associée à un très faible risque de vasospasme avec une bonne valeur prédictive négative (VPN = 0,94 et IC95% = [0,74 et 0,99]). Discussion : Nous confirmons que le risque de vasospasme radiologique dans le cadre des HSA spontanées non anévrysmales n'est pas négligeable. L'absence de saignement dans les vallées Sylviennes mise en évidence sur le scanner réalisé initialement présente une très bonne valeur prédictive négative et est associée à un très faible risque de vasospasme dans les HSA spontanées non anévrismales. |
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Notes : | Description d'après la consultation, 2022-02-02 Titre provenant de l'écran-titre L'impression du document génère 31 p. Autre(s) contribution(s) : Hubert Desal (Président du jury) ; Eric Frampas, Romain Bourcier (Membre(s) du jury) |
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Bibliographie : | Bibliogr. 27 réf. |