Les prothèses massives de fémur en contexte non-oncologique et oncologique : étude rétrospective sur 189 implants de 2005 à 2020 au CHU de Nantes

Introduction : Les prothèses massives sont utilisées dans la gestion des pertes de substance osseuse critiques lors de résections carcinologiques ou de chirurgies non-oncologiques. Nous avons encore peu de recul sur l'usage de ces prothèses dans cette dernière situation. L objectif de ce travai...

Description complète

Détails bibliographiques
Auteurs principaux : Tran Guillaume (Auteur), Crenn Vincent (Directeur de thèse), Nich Christophe (Président du jury de soutenance)
Collectivités auteurs : Université de Nantes 1962-2021 (Organisme de soutenance), Nantes Université Pôle Santé UFR Médecine et Techniques Médicales Nantes (Organisme de soutenance)
Format : Thèse ou mémoire
Langue : français
anglais
Titre complet : Les prothèses massives de fémur en contexte non-oncologique et oncologique : étude rétrospective sur 189 implants de 2005 à 2020 au CHU de Nantes / Guillaume Tran; sous la direction de Vincent Crenn
Publié : 2021
Description matérielle : 1 vol. (49 f.)
Note de thèse : Thèse d'exercice : Médecine. Chirurgie orthopédique et traumatologique : Nantes : 2021
Contenu : La thèse contient 1 article f. 13
Sujets :
Documents associés : Reproduit comme: Les prothèses massives de fémur en contexte non-oncologique et oncologique
Description
Résumé : Introduction : Les prothèses massives sont utilisées dans la gestion des pertes de substance osseuse critiques lors de résections carcinologiques ou de chirurgies non-oncologiques. Nous avons encore peu de recul sur l'usage de ces prothèses dans cette dernière situation. L objectif de ce travail était donc de comparer le taux de reprise chirurgicale, les complications et le résultat fonctionnel en contexte non-oncologique et oncologique des prothèses massives de fémur. Méthode : Un total de 189 implants massifs de fémurs proximaux et distaux implantés entre 2005 et 2020 au CHU de Nantes ont été inclus dans cet étude rétrospective. 70 dans le groupe non-oncologique et 119 dans le groupe oncologique. L étude des reprises chirurgicales et des complications a été réalisé grâce à un modèle de survie à risque compétitif. La nature des complications a été classée selon la classification de Henderson. Les scores fonctionnels ont été cotés selon le score MSTS. Résultats : Nous ne retrouvions pas de différence significative sur les incidences cumulées de reprises chirurgicales et de complications (HR=0,81 ; IC95% (0,45-1,46) ; p=0,485 et HR=1.27 ; IC95% (0,78-2,06) ; p=0,332 respectivement) entre les indications non-oncologique et oncologique. Il n y avait pas de différence quant à la nature des complications entre les deux groupes. Sur le plan fonctionnel, les patients en situation oncologique avaient des résultats significativement plus élevés après 10 ans de recul (Non-oncologique = 57.1% +- 22.8 vs. Oncologique = 83.1% +- 5.4, p=0.011). Conclusion : Les prothèses massives de fémurs en condition non-oncologique semblent présenter des résultats similaires en termes de reprises chirurgicales et complications par rapport à celles implantées en condition oncologique. La mise en place d une étude prospective à grande échelle dans le cadre d un registre national permettrait de confirmer ces résultats. Niveau de preuve HAS : Niveau 4, Grade C.
Notes : Autre(s) contribution(s) : Christophe Nich (Président du jury)
Bibliographie : Bibliogr. f. 44-47, 48 réf.