Les raisonnements des premiers phytosociologues (1910-1940) : convergences épistémologiques avec les sciences sociales
Au début du XXe siècle, les conditions d émergence de la phytosociologie, science qui étudie la régularité des groupements d espèces végétales, présentent des similitudes avec celles qui ont accompagné, quelques décennies plus tôt, la constitution de la sociologie au sein des sciences humaines: auto...
Auteurs principaux : | , , , , , , , |
---|---|
Collectivités auteurs : | , , |
Format : | Thèse ou mémoire |
Langue : | français |
Titre complet : | Les raisonnements des premiers phytosociologues (1910-1940) : convergences épistémologiques avec les sciences sociales / Fabrice Roux; sous la direction de Stéphane Tirard et de Pascal Acot |
Publié : |
2022 |
Accès en ligne : |
Accès Nantes Université
|
Note sur l'URL : | Accès au texte intégral |
Note de thèse : | Thèse de doctorat : Histoire : Nantes Université : 2022 |
Sujets : |
Résumé : | Au début du XXe siècle, les conditions d émergence de la phytosociologie, science qui étudie la régularité des groupements d espèces végétales, présentent des similitudes avec celles qui ont accompagné, quelques décennies plus tôt, la constitution de la sociologie au sein des sciences humaines: autonomisation par rapport aux sciences connexes, notamment la géographie, par l usage de méthodes nouvelles. Les spécificités méthodologiques des trois phytosociologies européennes (celles de G.E Du Rietz, Josias Braun-Blanquet et Paul Jaccard) qui se développent pendant les premières décennies du XXe siècle sont étudiées et comparées, avec en perspective la question centrale de ce travail: dans quelle mesure les botanistes de la végétation qui se réclament de la sociologie végétale ont-ils eu un regard sociologique comparable à leurs homologues des sciences humaines? Si des similitudes de représentations entre des collectifs de végétaux et des collectifs humains répondent partiellement à la question, c est surtout l usage commun de méthodes de traitement propres aux entités sociales qui semble être le niveau d analyse le plus pertinent. Pour chaque phytosociologie, une panoplie d outils liés les uns aux autres appelés agrégats de méthodes répond à des choix contraints, de façon similaire à ceux qui se sont présentés pour les auteurs en sciences sociales retenus dans ce travail : Adolf Bastian, Friedrich Ratzel, Emile Durkheim et François Simiand. In the early XXth century, phytosociology the study of plant communities emerged in conditions quite similar to those in which sociology arose a few decades before when it became a part of human sciences (breaking away from related sciences, including geography, by utilising new methods.) This work compares and analyses the methodological particularities of the three European phytosociologies (which were elaborated by G.E Du Rietz, Josias Braun-Blanquet, and Paul Jaccard and flourished during the first decades of the XXth century) with the intent of answering the core issue, i.e. in which respect did plant scientists who claimed to be followers of plant sociology have a sociological outlook similar to that of their human sciences counterparts? Analogies between how plant groups and human communities are depicted can partly answer the question. That being said, the fact that human sociologists and plant sociologists both use common methods to process data about collective entities appears to be the most relevant way of investigating the issue at hand. Each phytosociology studied here has developped a series of specific tools linked to one another in what we have called clusters of methodologies , depending on specific constraints that each author has had to tackle. In the last part of this work, we intend to show that some selected human scientists, such as Adolf Bastian, Friedrich Ratzel, Emile Durkheim and François Simiand made use of clusters of methodologies, in response to similar representations of the social phenomenon |
---|---|
Variantes de titre : | Reasoning in early plant sociology (1910-1940) : towards an epistemic convergence with social sciences |
Notes : | Titre provenant de l'écran-titre Ecole(s) Doctorale(s) : École doctorale Sociétés, temps, territoires (Angers) Partenaire(s) de recherche : Centre François Viète d'Epistémologie et d'Histoire des Sciences et des Techniques (Laboratoire) Autre(s) contribution(s) : Olivier Perru (Président du jury) ; Bruno de Foucault, Catherine Larrère, Cristiana Oghină-Pavie (Membre(s) du jury) ; Olivier Perru, Claude Blanckaert (Rapporteur(s)) |
Configuration requise : | Configuration requise : un logiciel capable de lire un fichier au format : PDF |