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Vécu maternel et premier mois d'allaitement en contexte de restriction des visites en lien avec l'épidémie de Coronarivus
Introduction : La France compte un faible taux d'allaitement maternel par rapport aux autres pays de l'Union Européenne, qui décroit rapidement dès le premier mois de vie. L'objectif des autorités de santé est d augmenter le taux d allaitement car il est bénéfique pour la santé des mè...
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| Auteurs principaux : | , , , , , |
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| Collectivités auteurs : | , |
| Format : | Thèse ou mémoire |
| Langue : | français |
| Titre complet : | Vécu maternel et premier mois d'allaitement en contexte de restriction des visites en lien avec l'épidémie de Coronarivus / Violette Scoarnec; sous la direction de Cécile Boscher |
| Publié : |
2022 |
| Description matérielle : | 1 vol. (49 f.) |
| Note de thèse : | Thèse d'exercice : Médecine. Médecine générale : Nantes : 2022 |
| Sujets : | |
| Documents associés : | Reproduit comme:
Vécu maternel et premier mois d'allaitement en contexte de restriction des visites en lien avec l'épidémie de Coronarivus |
| Résumé : | Introduction : La France compte un faible taux d'allaitement maternel par rapport aux autres pays de l'Union Européenne, qui décroit rapidement dès le premier mois de vie. L'objectif des autorités de santé est d augmenter le taux d allaitement car il est bénéfique pour la santé des mères et des enfants. Durant la pandémie de COVID-19 ayant débuté en mars 2020, les maternités françaises ont interdit, puis restreint les visites des conjoints et de la fratrie des nouveaux-nés dans les services. Dans certains pays ayant imposé un confinement strict en maternité, les taux d'allaitement maternel ont été divisés par deux sur la période concernée. Objectif : Le but de cette étude était de déterminer si ces restrictions ont pu avoir un impact sur le vécu des parturientes ainsi que sur l'initiation et la poursuite à un mois des allaitements maternels. Méthode : Entre le mois de juin et le mois d'août 2020, 151 patientes issues de quatre hôpitaux de Loire-Atlantique appliquant des restrictions de visites et souhaitant allaiter ont été incluses. Elles ont rempli des questionnaires sur leur vécu du séjour en maternité ainsi que sur le déroulement de leur allaitement en maternité puis au premier mois du bébé. Résultats : Parmi ces patientes, le vécu du séjour hospitalier était plutôt positif même si les restrictions de visites les plus sévères ont eu pour conséquence une moins bonne qualité de vie des accouchées sur plusieurs plans. On ne retrouvait pas davantage d'arrêts d'allaitement en maternité ni à un mois de vie par rapport aux enquêtes de périnatalité menées hors confinement. Les dix femmes ayant arrêté leur allaitement avant la sortie de maternité souffraient davantage de surpoids ou d'obésité et avaient subi une césarienne dans la moitié des cas. Les femmes ayant sevré leur enfant avant un mois pratiquaient plus souvent l'allaitement mixte et utilisaient plus fréquemment une tétine. Elles partageaient moins souvent la même chambre que leur enfant et se levaient moins fréquemment la nuit pour nourrir leur bébé mais de façon non statistique. Le suivi ambulatoire des nouveaux-nés n'avait pas pâti de la crise sanitaire. Conclusion : Si dans cette étude, les conditions du séjour en maternité ne semblent pas déterminantes pour la poursuite de l'allaitement, les efforts de promotion de celui-ci sont à concentrer lors du retour à domicile, en proposant un suivi systématique aux mères allaitantes. |
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| Notes : | Le nom de l'organisme de soutenance a changé au 01/01/2022, ce changement n'apparaît pas sur la page de titre Autre(s) contribution(s) : Cyril Flamant (Président du jury) ; Jean-Baptiste Amélineau, Céline Bouton, Elise Launay (Membre(s) du jury) |
| Bibliographie : | Bibliogr. f. 39-43, 41 réf. |