Rechutes tardives de leucémies aigues myéloblastiques après allogreffe de cellules souches hématopoïétiques chez l'adulte

La principale cause de décès des leucémies aigues myéloblastiques est la rechute et ce malgré un traitement par allogreffe de cellules souches hématopoïétiques. Si la majorité des rechutes survient précocement, une partie non négligeable de patients rechute au-delà de 2 ans. Ces rechutes tardives so...

Description complète

Détails bibliographiques
Auteurs principaux : Antier Chloé (Auteur), Guillaume Thierry (Directeur de thèse), Chevallier Patrice (Président du jury de soutenance), Eveillard Marion (Membre du jury), Garnier Alice (Membre du jury), Touzeau Cyrille (Membre du jury)
Collectivités auteurs : Nantes Université 2022-.... (Organisme de soutenance), Nantes Université Pôle Santé UFR Médecine et Techniques Médicales Nantes (Organisme de soutenance)
Format : Thèse ou mémoire
Langue : français
Titre complet : Rechutes tardives de leucémies aigues myéloblastiques après allogreffe de cellules souches hématopoïétiques chez l'adulte / Chloé Antier; sous la direction de Thierry Guillaume
Publié : 2022
Description matérielle : 1 vol. (82 f.)
Note de thèse : Thèse d'exercice : Médecine. Hématologie : Nantes : 2022
Sujets :
Documents associés : Reproduit comme: Rechutes tardives de leucémies aigues myéloblastiques après allogreffe de cellules souches hématopoïétiques chez l'adulte
Description
Résumé : La principale cause de décès des leucémies aigues myéloblastiques est la rechute et ce malgré un traitement par allogreffe de cellules souches hématopoïétiques. Si la majorité des rechutes survient précocement, une partie non négligeable de patients rechute au-delà de 2 ans. Ces rechutes tardives sont peu étudiées. Nous avons mené une étude rétrospective, monocentrique, pour déterminer les facteurs de risque de rechute tardive. Parmi les 376 patients allogreffés entre janvier 1990 et décembre 2016, 28 (7.4%) ont présenté une rechute tardive, avec des caractéristiques majoritairement similaires à celles présentes au diagnostic. L'analyse multivariée des caractéristiques des patients en vie et sans rechute à 2 ans a mis en évidence la GVHD chronique extensive comme facteur protecteur de la rechute (p < 0.001). En effet, aucun patient ayant présenté une GVHD chronique extensive n'a rechuté après 2 ans. Le meilleur traitement semble être une stimulation de l'alloréactivité par une nouvelle allogreffe ou des DLI en combinaison avec la chimiothérapie. Néanmoins si la survie est meilleure qu'en cas de rechute précoce (44.7% contre 5.1% à 2 ans, p<0.0001), la plupart des malades meurt de rechute. De nouvelles approches thérapeutiques sont donc nécessaires pour d'abord éviter la rechute (maintenance) et pour ensuite traiter du mieux possible ces rechutes tardives (rattrapage) quand elles surviennent.
Notes : Le nom de l'organisme de soutenance a changé au 01/01/2022, ce changement n'apparaît pas sur la page de titre
Autre(s) contribution(s) : Patrice Chevallier (Président du jury) ; Marion Eveillard, Alice Garnier, Cyrille Touzeau (Membre(s) du jury)
Bibliographie : Bibliogr. f. 69-82, 161 réf.