Étiologies des ataxies cérébelleuses progressives de l'adulte : étude rétrospective d'une cohorte de 138 patients

L'apparition à l'âge adulte d'une ataxie cérébelleuse progressive est un motif courant de consultation pour le neurologue. Le nombre et l'hétérogénéité des pathologies pouvant en être à l'origine rendent la démarche diagnostique à effectuer parfois obscure pour le clinicien....

Description complète

Détails bibliographiques
Auteurs principaux : Dousset Valentin (Auteur), Rouaud Tiphaine (Directeur de thèse), Damier Philippe (Président du jury de soutenance)
Collectivités auteurs : Nantes Université 2022-.... (Organisme de soutenance), Nantes Université Pôle Santé UFR Médecine et Techniques Médicales Nantes (Organisme de soutenance)
Format : Thèse ou mémoire
Langue : français
Titre complet : Étiologies des ataxies cérébelleuses progressives de l'adulte : étude rétrospective d'une cohorte de 138 patients / Valentin Dousset; sous la direction de Tiphaine Rouaud
Publié : 2022
Description matérielle : 1 vol. (82 f.)
Note de thèse : Thèse d'exercice : Médecine. Neurologie : Nantes : 2022
Sujets :
Documents associés : Reproduit comme: Étiologies des ataxies cérébelleuses progressives de l'adulte
Description
Résumé : L'apparition à l'âge adulte d'une ataxie cérébelleuse progressive est un motif courant de consultation pour le neurologue. Le nombre et l'hétérogénéité des pathologies pouvant en être à l'origine rendent la démarche diagnostique à effectuer parfois obscure pour le clinicien. De plus la fréquence de la négativité du bilan étiologique pose la question du rendement des examens complémentaires réalisés, souvent nombreux. Dans cette étude rétrospective, nous avons étudié la répartition des causes retrouvées dans une cohorte de 138 patients suivis pour une ataxie cérébelleuse progressive. Les principales étiologies identifiées ont été par ordre de fréquence l'atrophie multisystématisée (20%), les pathologies génétiques (13%), dysimmunes (10%) et l'éthylisme chronique (9%). La cause de l'ataxie cérébelleuse est restée indéterminée dans 46% des cas. Les examens dont l'apport pour le diagnostic apparaît être le plus élevé sont l'IRM cérébrale, l'électroneuromyogramme, et chez une population ciblée le Dat-scanner, la ponction lombaire et les analyses génétiques.
Notes : Autre(s) contribution(s) : Philippe Damier (Président du jury)
Bibliographie : Bibliogr. f. 75-80, 80 réf.