Le devenir des patients transplantés rénaux avec un antécédent de cancer solide en pré-greffe

Introduction : Les receveurs transplantés d'organe solide avec un antécédent de cancer en pré-transplantation (pre-TM), ont un taux de mortalité toutes causes et spécifique au cancer augmenté, ainsi qu'un risque élevé de développer un cancer en post transplantation, comparé aux receveurs s...

Description complète

Détails bibliographiques
Auteurs principaux : Petit Clémence (Auteur), Dantal Jacques (Directeur de thèse), Giral Magali (Président du jury de soutenance)
Collectivités auteurs : Nantes Université 2022-.... (Organisme de soutenance), Nantes Université Pôle Santé UFR Médecine et Techniques Médicales Nantes (Organisme de soutenance)
Format : Thèse ou mémoire
Langue : français
anglais
Titre complet : Le devenir des patients transplantés rénaux avec un antécédent de cancer solide en pré-greffe / Clémence Petit; sous la direction de Jacques Dantal
Publié : Nantes : Université de Nantes , 2022
Accès en ligne : Accès Nantes Université
Note de thèse : Reproduction de : Thèse d'exercice : Médecine. Néphrologie : Nantes : 2022
Conditions d'accès : Thèse soumise à l'embargo de l'auteur jusqu'au 14 octobre 2023.
Sujets :
Documents associés : Reproduction de: Le devenir des patients transplantés rénaux avec un antécédent de cancer solide en pré-greffe
Description
Résumé : Introduction : Les receveurs transplantés d'organe solide avec un antécédent de cancer en pré-transplantation (pre-TM), ont un taux de mortalité toutes causes et spécifique au cancer augmenté, ainsi qu'un risque élevé de développer un cancer en post transplantation, comparé aux receveurs sans antécédent de cancer. Objectif : Réaliser la première étude française sur le devenir des patients transplantés rénaux avec un antécédent de cancer solide, en fonction du type de cancer et du délai entre le celui-ci et la transplantation. Méthodes : Nous avons menés une étude multicentrique, rétrospective à partir de la cohorte française DIVAT. Nous avons inclus 8 836 transplantés rénaux, entre janvier 2000 et décembre 2019, 616 avaient un antécédent de pre-TM. Les analyses statistiques ont été réalisées en utilisant le modèle de Cox. Résultats : Il n'y avait pas de différence significative sur la mortalité toutes causes et spécifique au cancer chez les receveurs avec un pre-TM, quel que soit le délai ou le type de pre-TM. Le risque de post-TM était augmenté seulement dans les groupes où le délai était supérieur à 5 ans, HR 1,37 [1,03-1,83] pour le groupe bas-risque et 1,48 [1,03-2,12] pour le groupe haut-risque. Le taux de récurrence était de 3,7% et concernait principalement les cancers urinaires. La survie du greffon censurée par le décès était diminuée dans les groupes dont le délai était supérieur à 5 ans, HR 1,77 [1,31-2,39] pour le groupe bas-risque, HR 1,81 [1,26-2,59] pour celui à haut-risque. Conclusion : Avec le vieillissement de la population, le nombre de candidat à la transplantation rénale avec un antécédent de cancer solide augmente. Le risque de mortalité toutes causes et spécifique au cancer n'est pas différent, comparé aux receveurs sans antécédent de cancer. Un délai d'attente supérieur à 5 ans semble augmenter le risque de post-TM et de perte du greffon.
Background: Solid organ transplant recipients with an history of pre-transplant malignancy (pre-TM) have an increased all cause and cancer-specific mortality rate, as well as an elevated risk of developing post-transplant malignancy (post-TM), compared to recipients with no history of cancer. Objective: To study on the outcome of kidney transplant recipients with an history of solid cancer, according to the cancer and the time between the cancer and the transplant. Methods: We conducted a multicentric, retrospective study using the French DIVAT cohort. We included, between January 2000 and December 2019, 8,836 kidney transplant recipients, 616 had an history of pre-TM. Statistical analyses were performed using the Cox model. Results: There was no significant difference in all cause or cancer-specific mortality between recipients without and with pre-TM, regardless of the delay or type of pre-TM. The risk of post-TM was increased only in the groups with a delay of more than 5 years, HR 1.37 [1.03-1.83] for the low-risk group and 1.48 [1.03-2.12] for the high-risk group. The recurrence rate was 3.7% and mainly concerned urinary cancers. Death-censored graft survival was lower in the groups with a delay of more than 5 years, HR 1.77 [1.31-2.39] for the low-risk group, HR 1.81 [1.26-2.59] for the high-risk group. Conclusion: As the population is ageing, the number of kidney transplant candidates with an history of solid cancer is increasing. The risk of all cause and cancer-specific mortality is not different compared to recipients without history of cancer. A waiting time of more than 5 years seems to increase the risk of post-TM and graft loss.
Variantes de titre : Outcome of kidney transplant patients with solid pre-transplant malignancy
Notes : Description d'après la consultation, 2022-12-16
Titre provenant de l'écran-titre
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Autre(s) contribution(s) : Magali Giral (Président du jury)
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Bibliographie : Bibliogr. 85 réf.