Évaluation des opportunités manquées de dépistage VIH aux urgences
Contexte. Le diagnostic à la phase avancée du VIH, concerne 30% des découvertes d'infection à VIH en France. La proportion d'opportunités manquées de dépistage reste peu évaluée notamment au sein des services d'urgences. L'évaluation du sous dépistage et les mécanismes qui le sou...
Enregistré dans:
Auteurs principaux : | , , |
---|---|
Collectivités auteurs : | , |
Format : | Thèse ou mémoire |
Langue : | français |
Titre complet : | Évaluation des opportunités manquées de dépistage VIH aux urgences / Guillaume Le Garsmeur; sous la direction de Romain Lamberet |
Publié : |
2022 |
Description matérielle : | 1 vol. (27 f.) |
Note de thèse : | Thèse d'exercice : Médecine. Médecine d'urgence : Nantes : 2022 |
Sujets : | |
Documents associés : | Reproduit comme:
Évaluation des opportunités manquées de dépistage VIH aux urgences |
Résumé : | Contexte. Le diagnostic à la phase avancée du VIH, concerne 30% des découvertes d'infection à VIH en France. La proportion d'opportunités manquées de dépistage reste peu évaluée notamment au sein des services d'urgences. L'évaluation du sous dépistage et les mécanismes qui le sous-tendent, sont essentiels afin de diminuer la proportion de diagnostic VIH à un stade avancé ainsi que la morbimortalité qui y est liée. L'objectif principal de cette étude est de mesurer le taux d'opportunité manquée de dépistage VIH au sein des urgences. Méthode. Etude non interventionnelle de cohorte, rétrospective, monocentrique au sein du CHU de Nantes ; incluant les patients suivis par le CHU de Nantes pour infection à VIH de janvier 2012 à juillet 2022. Résultats. 53 patients ont été inclus. 92,45% (49/53) des patients présentaient une indication à un dépistage VIH lors de leurs passages aux urgences. Il a été évalué une proportion d'opportunités manquées de dépistage VIH s'élevant à 57,14% (28/49). Conclusion. Il a été objectivé une forte proportion d'opportunités manquée de dépistage VIH (57,14%) au sein des urgences. La réalisation d'un dépistage VIH aux urgences s'effectue en majorité à une phase tardive (90,48%) avec une forte proportion de diagnostic lors de la mise en évidence d'une infection tardive (38,1%), le reste des dépistages reliés semble être lié à un tableau clinico-biologique bruyant avec un taux d'hospitalisation au décours de la prise en charge élevée (90,4%). L'impact des opportunités manquées est non négligeable avec un délai médian nécessaire au rattrape diagnostic était de 99,5 jours, avec un risque d'évolution vers un stade avancé de l'infection VIH. Il semble nécessaire d'améliorer les pratiques concernant le dépistage VIH au sein des services d'urgences, avec notamment une réactualisation des connaissances des équipes médicales ou la mise en place d'équipe dédiée. |
---|---|
Notes : | Autre(s) contribution(s) : Philippe Le Conte (Président du jury) |
Bibliographie : | Bibliogr. f. 25-27, 43 réf. |