Résumé : |
Cristina Campo, qui a peu écrit, déclarait qu'elle aurait voulu écrire encore moins. Livre admirable et d'une rare incandescence, Les impardonnables réunit une part essentielle de son oeuvre. Qu'elle explore les contes de fées, les Mille et Une Nuits, le chant grégorien, l'art du tapis ou qu'elle consacre sa méditation à Chopin, Tchekhov, Proust ou Borges, c'est toujours la même saisissante luminosité qui émane de sa prose. Pour Cristina Campo, la splendeur du style n'était pas un luxe mais une nécessité. Cette "trappiste de la perfection" aspirait à une parole nourricière dont chaque mot aurait été soupesé avec délicatesse. Considérant que notre profondeur d'attention est à la fois "le noyau de toute poésie" et "le seul chemin vers l'inexprimable, la seule voie vers le mystère", elle a su porter son regard plus loin que les décrets du visible. Animé par une passion ardente et une sensibilité subtile, Les impardonnables fait partie des livres impérissables qui sont aussi des livres de vie
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