Nantilus
Prise en charge et aides à domicile des maladies neurodégénératives sans trouble cognitif, en Vendée
Contexte : Le vieillissement de la population s'accélère en France et apparait alors une augmentation du nombre de personnes âgées dépendantes. Parmi les causes majeures de dépendance liées au vieillissement, nous pouvons citer les maladies neurodégénératives. Aujourd'hui, les institutions...
Enregistré dans:
| Auteurs principaux : | , , , , |
|---|---|
| Collectivités auteurs : | , |
| Format : | Thèse ou mémoire |
| Langue : | français |
| Titre complet : | Prise en charge et aides à domicile des maladies neurodégénératives sans trouble cognitif, en Vendée / Gwenaëlle Brevet; sous la direction de |
| Publié : |
2023 |
| Description matérielle : | 1 vol. (112 f.) |
| Note de thèse : | Thèse d'exercice : Médecine. Médecine générale : Nantes : 2023 |
| Sujets : | |
| Documents associés : | Reproduit comme:
Prise en charge et aides à domicile des maladies neurodégénératives sans trouble cognitif, en Vendée |
| Résumé : | Contexte : Le vieillissement de la population s'accélère en France et apparait alors une augmentation du nombre de personnes âgées dépendantes. Parmi les causes majeures de dépendance liées au vieillissement, nous pouvons citer les maladies neurodégénératives. Aujourd'hui, les institutions telles que les établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) sont saturées, les maladies neurodégénératives avec trouble cognitif y occupent une grande place. Dans ce contexte, il parait indispensable de bénéficier d'un bon système de maintien à domicile pour l'aide aux tâches quotidiennes et aux soins dans ces pathologies, d'autant plus que le souhait des personnes âgées dépendantes est de rester le plus longtemps possible à leur domicile. L'enjeu de ce travail est de montrer la situation actuelle du maintien à domicile chez les patients atteints de maladies neurodégénératives sans trouble cognitif, en Vendée et d'identifier les facteurs qui limite la disponibilité et l'adaptabilité des aides ou soins à domicile. Méthode : Etude quantitative, observationnelle à visée descriptive auprès de 53 personnes à l'aide de 4 questionnaires destinés aux médecins généralistes, aux professionnels des services d'aide à domicile, aux patients et à leurs aidants. L'analyse des données ont été retranscrites sous forme de schémas puis un résumé des résultats a été rédigé pour en améliorer la compréhension. Résultats : Il existe dans une grande majorité des cas, un besoin en aide à domicile pour améliorer le quotidien des malades, principalement pour les tâches de la vie quotidiennes et les soins. Cependant, les médecins généralistes se sentent en difficulté pour mettre en place les aides, par manque de connaissances, d'informations et de coordination sur ce domaine. Globalement, les patients et aidants sont satisfaits du délai de mise place des aides. Cependant en petite majorité puisque 45,5% des patients estiment le délai trop long après le premier contact avec les services ou dans le traitement des dossiers administratifs. Une grande majorité des patients et aidants sont demandeurs d'une augmentation rapide des aides à domicile, liée à l'évolution de la maladie, et ils sont satisfaits de la réponse rapide et positive des aides à ce sujet. Enfin, les patients ont fréquemment recours à un hébergement temporaire, par besoin de répit de l'aidant afin de diminuer les conflits. Conclusion : Le besoin de services à domicile dans ces pathologies neurodégénératives sans trouble cognitif est en augmentation croissante dans le secteur de Challans et des communes alentours. Nous pouvons constater globalement un manque d'information, un manque de réévaluation des besoins et un manque de coordination entre les différents acteurs du maintien à domicile. L'EHPAD à domicile, comme pôle ressource, est une piste à explorer car il pourrait permettre, grâce à ses expertises et ses compétences, de faciliter le parcours du patient dans sa perte d'autonomie et de répondre de manière adaptée à ses besoins, en fonction de l'évolution de sa pathologie. |
|---|---|
| Notes : | Le nom de l'organisme de soutenance a changé au 01/01/2022, ce changement n'apparaît pas sur la page de titre Autre(s) contribution(s) : Laure de Decker (Président du jury) ; Cyrille Vartanian, Sandrine Hild (Membre(s) du jury) |
| Bibliographie : | Bibliogr. f. 62-67, 74 réf. |