Ressenti du premier examen gynécologique par la patiente et le/la soignant.e : une étude qualitative dans le Grand Ouest
Introduction : L'examen gynécologique est un élément essentiel pour la santé des femmes. Pourtant, il est source d'une anxiété et d'un inconfort qui peuvent nuire à une bonne adhésion du suivi par les patientes. De nombreuses études ont révélé divers éléments permettant un meilleur vé...
Auteurs principaux : | , , , |
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Collectivités auteurs : | , |
Format : | Thèse ou mémoire |
Langue : | français |
Titre complet : | Ressenti du premier examen gynécologique par la patiente et le/la soignant.e : une étude qualitative dans le Grand Ouest / Aude Fourure, Elsa-Nuray Yildizoglu; sous la direction de Françoise Oheix |
Publié : |
Nantes :
Université de Nantes
, 2023 |
Accès en ligne : |
Accès Nantes Université
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Note de thèse : | Reproduction de : Thèse d'exercice : Médecine. Médecine générale : Nantes : 2023 |
Sujets : | |
Documents associés : | Reproduction de:
Ressenti du premier examen gynécologique par la patiente et le/la soignant.e |
Résumé : | Introduction : L'examen gynécologique est un élément essentiel pour la santé des femmes. Pourtant, il est source d'une anxiété et d'un inconfort qui peuvent nuire à une bonne adhésion du suivi par les patientes. De nombreuses études ont révélé divers éléments permettant un meilleur vécu de l'examen. Ces pratiques améliorent-elles réellement le ressenti des patientes ? Les soignant.e.s ont-ils une bonne perception de ce ressenti ? Matériel et méthodes : Il s'agit d'une étude qualitative par entretiens semi-dirigés avec les soignant.e.s et leur patiente au plus proche d'un premier examen gynécologique. Les entretiens étaient ensuite retranscrits et soumis à une triangulation des données via une analyse phénoménologique interprétative. Résultats : La qualité de la relation soignant.e-patiente est décisive dans le ressenti des patientes. Les patientes demandent à être informées en amont de l'examen, à ce que leur pudeur soit respectée. Lorsqu'elles se sentent en confiance, l'inconfort subi est mieux accepté. Bien qu'elles soient globalement satisfaites sur le plan communicationnel et relationnel, on remarque une difficulté pour les patientes à s'exprimer. Discussion : Il faut donc veiller à ouvrir le dialogue et donner le pouvoir de décision aux patientes dans une démarche d'empouvoirement. Cela leur permettrait une meilleure expression de leur inconfort qui, associée à une exploration de leurs peurs et représentations permettrait une approche individualisée. Cela améliorerait le vécu de l'examen. C'est ainsi que la perception des soignant.e.s vis-à-vis du ressenti des patientes pourrait être affinée. Enfin, le sujet de l'examen gynécologique gagnerait à être abordé dans l'espace public et notamment dans le milieu scolaire pour pallier au manque global de connaissances que les patientes décrivent de façon unanime. |
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Notes : | L'impression du document génère 108 p. Autre(s) contribution(s) : Norbert Winer (Président du jury) |
Bibliographie : | Bibliogr. 44 réf. |