Étude sur la pratique du chemsex au CeGIDD de Nantes
Contexte : La pratique du chemsex est observée en France depuis les années 2000. Cette thématique fait partie des axes de recherche à promouvoir dans le cadre de la stratégie nationale en santé sexuelle de 2017 à 2030. Il s'agissait d'une première étude sur la pratique du chemsex menée dan...
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Collectivités auteurs : | , |
Format : | Thèse ou mémoire |
Langue : | français |
Titre complet : | Étude sur la pratique du chemsex au CeGIDD de Nantes / Magalie Piffeteau; sous la direction de Marion Patoureau |
Publié : |
2024 |
Accès en ligne : |
Accès Nantes Université
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Note de thèse : | Thèse d'exercice : Médecine. Médecine générale : Nantes : 2024 |
Sujets : |
Résumé : | Contexte : La pratique du chemsex est observée en France depuis les années 2000. Cette thématique fait partie des axes de recherche à promouvoir dans le cadre de la stratégie nationale en santé sexuelle de 2017 à 2030. Il s'agissait d'une première étude sur la pratique du chemsex menée dans le CeGIDD de Nantes. Objectif : L'objectif principal était de mettre en évidence la pratique du chemsex dans la population du CeGIDD de Nantes en calculant la prévalence du chemsex au cours de la vie. Méthode : Cette étude était descriptive transversale observationnelle et monocentrique, réalisée de mars à septembre 2023, au moyen d'un auto-questionnaire distribué à la population du CeGIDD. Résultats : La population étudiée était composée de 384 personnes. La prévalence de la pratique du chemsex au cours de la vie était de 9% dans la population de l'étude (n=33/384). En sous-population, la prévalence de pratique du chemsex au cours de la vie était de 18,2% pour les hommes homosexuels, bisexuels et pansexuels (n=22/121), 3,6% pour les hommes hétérosexuels (n=6/169), 3,4% pour les femmes hétérosexuelles (n=2/59), 4,5% pour les femmes bisexuelles (n=1/22). Les cathinones de synthèse étaient la substance psychoactive la plus consommée dans 67% des pratiques du chemsex (n=18/27). L'usage de substances psychoactives par voie IV lors du chemsex, pratique dite du slam, était présente pour 12% des chemsexeurs (n=4/33). Les chemsexeurs étaient demandeurs de la part des professionnels de santé d'informations sur la prévention pour 62% d'entre eux (n=16/26), et sur les risques pour 66% d'entre eux (n=19/29). Conclusion : Cette étude a permis d'évaluer l'ampleur du chemsex au CeGIDD de Nantes en 2023, les caractéristiques de la population concernée, les modalités sur la pratique du chemsex, les moyens d'informations sur le chemsex, et les attentes et besoins des patients du CeGIDD et des chemsexeurs sur ce sujet. |
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Notes : | L'impression du document génère 105 p. Autre (s) contribution (s) : Marie Grall-Bronnec (Président du jury) |
Bibliographie : | Bibliogr. 122 réf. |