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Réinvitation spécifique dans le dépistage organisé des femmes avec un antécédent personnel de cancer du sein en région Pays de la Loire
Le cancer du sein est le cancer le plus fréquent en France et demeure la première cause de décès par cancer chez la femme. Selon les recommandations actuelles, le dépistage organisé exclu les femmes présentant un antécédent personnel de cancer du sein, qui elles, doivent bénéficier d'un suivi p...
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| Auteurs principaux : | , , , |
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| Collectivités auteurs : | , |
| Format : | Thèse ou mémoire |
| Langue : | français |
| Titre complet : | Réinvitation spécifique dans le dépistage organisé des femmes avec un antécédent personnel de cancer du sein en région Pays de la Loire / Clémence Foray; sous la direction de Karine Berquet et Anne-Sophie Le Duc-Banaszuk |
| Publié : |
2024 |
| Accès en ligne : |
Accès Nantes Université
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| Note de thèse : | Thèse d'exercice : Médecine. Médecine générale : Nantes : 2024 |
| Conditions d'accès : | Diffusion de la thèse soumise à l'embargo de l'autrice jusqu'au 01-09-2025. |
| Sujets : |
| Résumé : | Le cancer du sein est le cancer le plus fréquent en France et demeure la première cause de décès par cancer chez la femme. Selon les recommandations actuelles, le dépistage organisé exclu les femmes présentant un antécédent personnel de cancer du sein, qui elles, doivent bénéficier d'un suivi plus rapproché. Mais des études ont montré qu'avec le temps, elles décrochaient du suivi recommandé. Dans plusieurs départements des Pays de la Loire et depuis plusieurs années, ces femmes étaient réinvitées dans le dépistage organisé. La création des CRCDC (Centre régional de coordination de dépistage des cancers) en 2018 a permis d'harmoniser les pratiques, et ainsi d'uniformiser cette réinvitation à l'échelle régionale. Le CRCDC Pays de la Loire a réinvité dans le dépistage organisé de façon spécifique, les femmes avec antécédent personnel de cancer du sein entre 50 et 74 ans, dès novembre 2020. L'objectif était de limiter le décrochage du suivi optimal après un cancer du sein. La période d'étude se situe entre 2020 et 2022, les critères d'inclusion étant les femmes résidentes en Pays de la Loire, et ayant eu une ALD pour cancer du sein, non active sur la période d'étude (2013-2022). Les femmes exclues étaient celles dont la période de suivi post-ALD était inférieure à 3 ans. Les analyses ont été réalisées sur une cohorte de 12 748 femmes. Le critère de jugement principal était la réalisation d'une imagerie mammaire dans les 3 ans suivant la fin de l'ALD30, et le critère secondaire l'analyse des facteurs présence d'un médecin traitant et affiliation au régime Complémentaire Santé Solidaire (C2S) et leur impact sur le suivi annuel. Nous avons pu montrer qu'il existait une amélioration du suivi global et dans toutes les tranches d'âge. L'analyse du critère de jugement primaire est significative en Loire-Atlantique et dans la Sarthe, l'année suivant l'envoi du courrier (respectivement p=0,0282 et p=0,0004). Le cas particulier de la Vendée, qui a envoyé une lettre d'information spécifique en 2018, montre une amélioration significative du suivi l'année suivante (p=0,0153). La présence d'un médecin traitant n'était pas associée à une différence significative depuis 2021 inclus. Enfin, les femmes affiliées à la C2S avaient un moins bon suivi que les femmes sans C2S, et cet écart se creusait au fil du temps. On observe une évolution statistiquement significative en 2021 uniquement chez les femmes sans C2S (p=0,0022). L'envoi d'un courrier spécifique réinvitant dans le dépistage organisé les femmes avec antécédent de cancer du sein, semble donc bien améliorer leur suivi en limitant le décrochage. |
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| Notes : | L'impression du document génère 72 p. Autre (s) contribution (s) : Cédric Rat (Président du jury) |
| Bibliographie : | Bibliogr. 40 réf. |
| Type de ressource électronique : | Fichier PDF |